Cela fait plus de 20 ans que DJ Oil mixe. Originaire de Marseille, l’également producteur jouera aux côté de Black Coffee lors de la soirée Villa Schweppes BPM organisée au Cabaret Aléatoire. Rencontre.
Bonjour Lionel ! Ce n’est pas la première fois qu’on te croise. On se souvient encore de toi à Calvi l’année dernière. Tu seras encore de la partie cette année ? D’ailleurs, Lionel Corsini (son vrai nom, ndlr), c’est corse, non ?
DJ Oil : Bonjour ! Non, je ne suis pas corse mais d’origine italienne… En Corse, on trouve plutôt des Orsini… Cela dit, j’ai déjà joué sept fois à Calvi dont l’année dernière en live.
Tu joues aux côtés de Black Coffee samedi 21 mai au Cabaret Aléatoire. Content ?
DJ Oil : Je suis très content ! J’ai déjà joué avec lui et chez lui à Johannesburg aux côtés de Gilles Peterson en 2008. Du coup, c’est un peu le match retour !
Le Villa Schweppes BPM est un tremplin pour jeunes producteurs. À ton avis, quelles sont les qualités d’un bon DJ et d’un bon producteur ? Et qu’est ce qui fait d’un bon DJ un bon producteur et inversement ?
DJ Oil : Je dirais la culture musicale ou la curiosité et puis le travail… Les deux font la paire ! Après, il existe de bons DJs qui ne sont pas bons producteurs. Mais ce que je peux dire c’est que le plaisir de jouer ses morceaux est vraiment unique !
Tu produis toi-même. Tu te considères comme meilleur DJ ou meilleur producteur ?
DJ Oil : Il faut poser cette question au public ! Je suis incapable de répondre à cette question…
J’ai démarré en club au Trolleybus en 1993. 7 heures de mix par soir, c’est une bonne école !
Quoi de nouveau depuis Phantom, ton album sorti début 2015 ?
DJ Oil : J’ai sorti, deux mois après Phantom, un album que j’avais enregistré au Zimbabwe avec un groupe : The Monkey Nuts. Entre temps, j’ai aussi fait la BO d’un documentaire pour Arte intitulé Toril et qui sort en octobre prochain. Et puis là, en juillet, un nouvel EP sort sur le label d’Ivan Smagghe (Les Disques de la Mort).
Il paraît qu’avant de faire de la musique, tu travaillais en club. Tu peux nous en dire plus ?
DJ Oil : Effectivement, j’ai démarré en club, plus précisément au Trolleybus en 1993 (le club en question est situé à Marseille et ai ouvert depuis 25 ans, ndlr). 7 heures de mix par soir, c’est la meilleure école qui soit !
Tu es originaire de Marseille. C’est quelque chose qui est important pour toi ? Qu’est ce que tu penses de la scène locale ? Des noms d’artistes et/ ou de collectifs locaux à nous conseiller ?
DJ Oil : Oui, je suis très attaché à ma ville. Tout à démarré ici et je suis content d’y vivre et de revenir entre deux dates.
Il y a pas mal de bons DJs et producteurs tous styles confondus. En hip-hop je pense à DJ pH, Faze, Djel et DJ Rebel. Plus house et techno, je citerais Fred Berthet, Pink, Paul et Did Virgo, Yann et Phred de La Dame Noir Records, mais aussi The Ed, le collectif Soirée Loisirs, tous les DJs autour du collectif des Jardins Suspendus, les résidents du Baby Club, Jack de Marseille, Mars Blackmon, Ignatius, DJ C, Le Bijoutier, Frag et Teddy du magasin Galette… Il y en a pas mal, oui !
Est-ce que tu pourrais nous donner quelques bonnes adresses à Marseille ?
DJ Oil : Je pense à Galette Records au cours Julien pour les vinyles, Moblur rue Falque pour le mobilier et La boîte à sardines boulevard Libération pour le poisson frais et cuisiné.
C’est quoi ton ou tes morceau(x) du moment ? Le ou les track(s) que tu écoutes en boucle ?
DJ Oil : J’écoute plutôt du jazz comme Kamasi Washington, Romare, John Tejada…
Où est-ce qu’on va te retrouver cet été ? Et, plus globalement, quoi de prévu pour la suite ?
DJ Oil : Je vais avoir pas mal de dates en festival et clubs en France et aussi ailleurs. Bordeaux, Nice, Paris, Nouvelle Calédonie, Afrique… L’agenda se remplit ! Vous pourrez retrouver ces dates sur ma page Facebook, par exemple.
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