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Interview découverte : Mathys Lenne, gagnant du BPM Contest 2014

Mathys Lenne est un jeune Lillois qui, à 21 ans, a déjà remporté le BPM Contest en 2014. Nous nous sommes entretenus avec ce fan de techno “grosse frappe” quelques jours après son set à la Villa Schweppes du dimanche 17 mai dernier.

La Villa Schweppes : Bonjour ! Déjà commençons par parler un peu cinéma vu que se tient le Festival de Cannes. Ce sont les frères Coen qui président l’édition 2015. Quel est ton film préféré d’eux ?

Mathys Lenne : No country for Old Men. Un film sous pression avec un humour macabre et des images captivantes. Belle oeuvre des frères Coen !

Habitué de la Croisette ?

ML : Oui et non. En fait, j’ai déjà passé pas mal de temps à Cannes vu que mon père a eu l’occasion de vivre quelques années dans les hauteurs de la ville. Cela dit, je ne m’y étais jamais aventuré durant le festival !

Qui aurais-tu aimer rencontrer sur la Croisette et que lui aurais-tu dit ?

ML : Ma présence sur le festival était déjà une énorme opportunité, mais j’ai, en plus, eu l’occasion de rencontrer des personnes, certes moins connues, mais avec lesquelles j’ai pu partager de bons moments. J’espère rester en contact avec elles…
Après, j’aurais bien aimé rencontrer Gaspard Noé. Déjà pour assister à la présentation de son film Love, puis tout simplement pour le remercier de nous offrir une telle qualité cinématographique. J’adore son travail, sa façon de créer des ambiances et j’ai aussi grandi et mûri avec ses films, donc le voir aurait été super !

Maintenant, parlons un peu musique… Quoi de nouveau depuis le BPM Contest 2014 ?

J’ai formé mes sons autour de l’univers de Daniel Avery

Depuis le BPM, il y a eu pas mal de choses, effectivement ! J’ai eu l’occasion de rencontrer Daniel Avery en décembre dernier et, récemment, Jennifer Cardini. Dès mes débuts dans la musique l’électronique, j’ai entendu parlé d’eux et, forcement, ils ont contribué à mon évolution et m’ont permis d’agrandir ma bibliothèque musicale. J’ai formé mes sons autour de leurs univers, et en particulier celui de Daniel Avery qui propose une structure musicale que j’apprécie et qui m’inspire énormément. Par la suite, le 11 mai dernier, j’ai sorti mon EP en rapport avec le BPM et sur le label ROCH MUSIC avec qui je travaille maintenant. Je suis vraiment satisfait du résultat, c’est le fruit d’un engagement sérieux et d’un travail d’équipe avec mes amis musiciens Maho Clarck et Pinkman. Cette année fut étrangement remplie de surprises vu que tous ces événements se sont enchainés très rapidement. Je ne m’y attendais vraiment pas et j’espère en apprendre davantage de ce milieu qui me motive et dans lequel j’espère poursuivre cette aventure qui a plutôt bien commencé !

Donne-nous trois mots pour décrire ta musique.

ML : “Structurée”, “Dynamique” et “Vivante”.

C’est quoi, pour toi, un bon DJ ?

ML : Un bon DJ est pour moi quelqu’un qui s’adapte à un public, tout en évoquant une histoire qu’il crée, une technique qu’il conçoit et façonne. C’est donc forcément quelque chose de personnel. Apres, cela ne reste mon avis, la question étant très subjective.

Et un bon producteur ?

ML : Question difficile… Je me considère encore trop jeune pour définir ce qu’est un bon producteur. Je pense que c’est une question d’envie, déjà. Tout le reste, c’est du travail.

Ça t’a fait quoi de jouer le même jour que Jennifer Cardini ? Puis le 12 juin avec Aeroplane et Tez Cadey ? Tu as aussi déjà joué aux côté de Daniel Avery, Teki, The Hacker…

ML : Ça me motive beaucoup et me donne envie d’aller plus loin ! Je travaille énormément mes mixes et mes productions. Toutefois, je prends conscience que c’est un véritable travail et comme chaque travail, cela nécessite une grande motivation.

En tant que producteur, tu penses quoi de la nouvelle scène électronique française, aujourd’hui ?

Le plus important reste de transmettre un message personnel

ML : Je ne sais pas quoi en dire… Je débarque dans un milieu auquel on s’adapte tous plus ou moins bien. Il y a des points positifs et des points négatifs. Le plus important reste à transmettre un message personnel, parce que la scène deviens de plus en plus ouverte et accessible et c’est ce petit plus qui est désormais nécessaire aujourd’hui pour gravir les échelons.

Quelles sont les scènes que tu suis attentivement ?

ML : Tout ce qui m’entoure, c’est à dire quelques festivals et soirées proches de chez moi (Lille, ndlr). Je n’ai pas encore eu l’occasion de côtoyer les grandes scènes européennes et mondiales…

À quel(s) DJ(s) confierais-tu tes nuits ?

ML : Un b2b entre Laurent Garnier et Agoria, assurément !

Quel est ta killer track du moment ?

ML : Alex Coulton – “Antagonise”. Je la passe à chacun de mes sets !

Ton cocktail préféré ?

ML : Un cocktail à base de Schweppes, évidemment ! Non, en vrai, je ne suis pas très branché cocktail alcoolisé.

Ton dernier meilleur souvenir de fête ?

ML : La soirée Visual Mix à l’Hybride le 28 mars dernier. C’était une soirée au casque et l’ambiance était vraiment top.

Et ta soirée idéale (où ? Avec quel line up ? etc.) ?

ML : Je pense que Dour reste ma première envie en tant que musicien, ensuite avec qui ? Daniel Avery, oui !

Quoi de prévu pour la suite ?

ML : Des projets, des dates et certainement de belles rencontres !

La Villa Schweppes à Cannes, c’est…

ML : … tout comme la boisson, c’est rafraîchissant !

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