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Interview découverte : les organisateurs de la soirée “Bien”

La péniche Le Playtime vient d’inaugurer son club et, donc, une série de bonnes soirées comme Bien, le projet du DJ Joren et de Thomas, à la tête de La Blue. Ils nous en disent plus sur leur nouveau bébé.

Bonjour ! Présentez-vous déjà, pour commencer.

Thomas et Jonathan de Bien : Le collectif Bien est l’initiative de Jonathan et Thomas. Jonathan est DJ depuis 15 ans et collectionneur de vinyles depuis 17 ans (il possède 4000 vinyles électroniques toute catégories confondues dans sa bibliothèque !). Aussi connu sous le nom de Joren, ce dernier est résident de La Blue et a signé chez Die Nacht. Thomas est, quant à lui, l’organisateur des Blue Parties de La Douce Productions.

Expliquez-moi le concept de Bien.

J et T : “Bien”, c’est d’abord un mot simple qui véhicule une idée positive et surtout pleine de légèreté, de générosité. C’est important de rappeler cette dimension festive et amusante de la musique !
“Bien”, c’est aussi tout d’abord une programmation, exclusivement tournée vers des artistes qui jouent sur vinyles et choisis pour leur talent, et pas forcément pour leur notoriété. De la qualité et rien d’autres, donc. Ensuite, “Bien”, c’est une soirée dans des espaces à taille humaine et au son chaleureux. On est d’ailleurs en train de fabriquer nous-mêmes un sound system “maison” qui devrait faire quelques heureux et à découvrir sur nos prochaines éditions. C’est important pour nous de retrouver l’aspect authentique de la musique électronique où un artiste offre à son public une réelle expérience sonore et visuelle. Surtout dans un contexte où de plus en plus d’artiste jouent avec des launchpad ou des platines CD – bien que l’on ait rien contre ça, bien au contraire.

On aimerait inviter des vieux de la vieille, des jeunes talentueux, des patrons de label ou encore des disquaires

Qui sont, pour vous, ces fameux meilleurs artistes parisiens à jouer uniquement vinyle ?

J et T : On a pas mal d’idée pour les prochaines soirées, mais on préfère pour le moment garder les noms pour nous. Ce que l’on peut vous dire quand même, c’est que l’on aimerait inviter des “vieux de la vieille”, des jeunes talentueux, des patrons de label ou encore des disquaires. Tous joueront house, breaks, minimal et techno, histoire de montrer toute la richesse et l’éclectisme de la musique électronique et nous rappeler qu’au départ, c’est une histoire de musique et non pas de notoriété, de likes ou d’argent.
Après, on n’a rien contre l’idée de travailler avec des artistes européens pour élargir nos horizons et diversifier la programmation. Mais chaque chose en son temps…

Vous avez donc une résidence au Playtime qui, pour la première fois vraiment, ouvre son club. Pourquoi ce lieu ? Ça n’aurait pas été moins risqué de commencer dans un club déjà bien “installé” ?

J et T : Nos critères pour le lieu sont simples : dancefloor de taille moyenne (250 personnes), sound system de qualité bien réglé pour des artistes chevronnés, chill out extérieur (c’est important le son des chill out !) et intérieur sonorisé. Le playtime remplissait parfaitement ces critères avec une terrasse hyper-agréable et propice à la rencontre et à la discussion qui nous rappelle quelques lieux berlinois sans oppression et où on se sent libre.

Vous êtes des fervents défenseurs du club à taille humaine, si on a bien compris… Pourquoi ? Etonnant quand on sait que vous êtes tous les deux des habitués des grosses soirées hors club (Thomas avec La Blue et Joren avec La Blue et Die Nacht/ Blank)…

J et T : C’est plutôt une envie que nous avions de sortir de cette surenchère d’évènements énormes, dans des espaces impersonnels. Et on souhaitait justement se rapprocher du public, créer du lien entre les DJs et les invités, à la “Bien”.

En même temps, vous prévoyez aussi des soirées “moyen format” hors-club. Vous pouvez nous en dire plus ?

J et T : Surprise ! Mais sachez qu’on vous prépare déjà deux ou trois événements dans l’année dans des espaces qui devraient en surprendre plus d’un…

Bon et sinon c’est quoi l’hymne des soirées Bien ?

J et T : Voilà deux petites pépites qui passeront demain, pas plus : Paul Johnson – “Love is Free” et Relief et Armando – “The future” (Cajmere’s remix). On est plus dans l’envie de faire découvrir des tracks que de rabâcher le ou les même(s) morceaux à chaque soirée.

Et, pour finir, à la soirée Bien…

J et T : … à la Bien, toujours tu seras chez nous.

Première soirée Bien ce vendredi 30 octobre 2015, de 23h à 6h