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Interview de Purple Disco Machine : le renouveau du disco

Dans cette nouvelle vague d’artistes qui font renaître le disco, on compte Purple Disco Machine. Nous avons eu la chance de discuter avec le producteur allemand du renouveau de ce style musical, mais aussi des bons côtés de la vie de DJ (et des mauvais !).

Villa Schweppes : Resident Advisor dit que tu fais de la “deep funk”. Qu’est-ce que c’est, exactement ?

Purple Disco Machine : Je pense qu’elle est plus funk que deep funk. Je n’ai jamais compris pourquoi les gens me mettaient dans ce genre de cases : deep house ou deep funk. Ma musique est plus joyeuse et positive, mais définitivement funk, soul et disco, c’est tout. Je me fiche un peu des genres, pour être honnête.

Villa Schweppes : Penses-tu que la funk et le disco ont fait leur retour récemment ?

Purple Disco Machine : Certainement ! Le disco reste un classique, est toujours là. Regardez tous les grands de la house, les gars du disco comme Todd Terry ou Dimitri From Paris qui jouent depuis 25 ans ! Mais là, la house revient encore et à un autre niveau : ça grandit. La jeune génération est prête pour ce genre de musique, vous pouvez l’entendre et les gens l’adorent. Dans mes shows, on peut voir beaucoup de gars qui ont connu ce genre de musique en grandissant, alors que la nouvelle génération qui ne l’a jamais entendue et n’a pas grandi avec l’adore parce que c’est si positif…

Villa Schweppes : Après la sortie de ton tube “Devil In Me”, tu peux dire que ta vie à changer ?

Purple Disco Machine : Oui, c’est une de ces chansons qui a changé ma carrière. En 2013, je ne bougeais pas de chez moi et, maintenant, 5 ans plus tard, c’est bien différent… Mais c’est différent surtout ici, en France.

Villa Schweppes : Tu fais une tournée aux États-Unis. C’est une nouvelle étape dans ta carrière ?

Purple Disco Machine : Oui, mon emploi du temps est bien pris depuis 5 ou 6 ans et je joue aux US tous les ans. Tout devient de plus en plus gros, particulièrement en Amérique du Sud où vous pouvez voir, d’année en année, que les salles et festivals s’agrandissent. C’est agréable de voir que, petit à petit, le projet grandit, que les gens adorent la musique. Le disco est de retour et je ne peux pas me plaindre, c’est tellement bien !

Villa Schweppes : Pourquoi ce nom ? C’est quoi le “Purple Disco” ?

Purple Disco Machine : Pour être honnête, ce n’est pas une super histoire. J’avais un autre projet pendant 15 ans et, après, ce nom m’ennuyait un peu. En plus, j’avais beaucoup de pression du côté management et de mon agence. Donc j’ai arrêté et commencé Purple Disco Machine en 2009. Je ne m’attendais pas à ce succès, moi qui pensais juste faire la musique que je voulais vraiment faire. J’ai aussi fait de la house avec l’autre projet mais ça allait de plus en plus vers ce truc EDM que je n’aimais pas. C’est pourquoi j’ai démarré Purple Disco Machine. Je voulais juste un nom rigolo qui décrivait la musique et j’adore le disco, d’où le “Disco”. “Machine” parce qu’un de mes groupes préférés de l’époque était Miami Sound Machine et le “Purple” vient de “Purple Rain”, mais aussi d’une couleur que vous détestez ou aimez. Et puis le violet décrit cette atmosphère de fantaisie des années 70/80. J’aime le nom mais je n’ai jamais eu l’idée de trouver un alias pour une grande carrière musicale.

Villa Schweppes : Quel est selon toi ton meilleur concert ?

Purple Disco Machine : Je me souviens de beaucoup de bons concerts. À Ibiza, c’est toujours spécial, et jouer comme résident au Pacha au cours des deux dernières années était plutôt cool. C’est aussi toujours cool de jouer en Amérique du Sud : les gens sont vraiment dans la musique et ils ne cherchent pas forcément à savoir ce que c’est, ils sentent juste la musique et l’apprécient.

Villa Schweppes : Et le pire ?

Purple Disco Machine : Tout le monde pense qu’en tant que DJ, vous jouez chaque semaine devant 20 000 personnes qui hurlent et que 10 groupies arrivent dans les backstages en mode rock’n roll, mais la réalité est différente. Chaque week-end est différent, la plupart du temps, les soirées sont vraiment cool mais vous avez quelques week-ends où vous jouez dans les clubs que vous n’aimez pas, des clubs chics où les gens restent, achètent de grosses bouteilles et se moquent de la musique et de qui joue. Cela ne ferait aucune différence si c’était juste un jukebox qui jouait ! Surtout en Russie où les gars viennent à vous et vous donnent 10 dollars pour passer une chanson. C’est dur de choisir un pire concert mais j’en ai eu deux ou trois, oui.

Merci Purple Disco Machine !

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