Leur plus mauvais souvenir sur scène, leurs bonnes adresses marseillaises, leurs rêves les plus fous : on a posé quelques questions au groupe IAM en rapport avec leurs titres de chansons.
Villa Schweppes : “Je danse le MIA”, où ça ?
Akhenaton : On le danse plus le Mia ! Ça correspond à une époque où il y avait beaucoup de funk dans les clubs où on allait. C’est rattaché à cette musique qui est beaucoup moins jouée qu’avant. Si vous voulez danser le Mia, il faut que vous alliez aux soirées de DJ Kheops.
Votre “Petit Frère” dans le rap français, ce serait qui ?
Akhenaton : Très dur de trouver une affiliation dans le rap. Nekfeu est proche de nous en ce qui concerne l’état d’esprit. Il a tout de même ses spécificités et des différences mais dans la prise de risque, ça nous ressemble bien.
“L’Empire du côté obscur” : quels sont vos principaux défauts ?
Akhenaton : Mauvais perdant.
Imhotep : J’ai beau chercher, je ne me trouve aucun défaut (rires).
Akhenaton : Si, moi je sais pour toi : tu reconnais pas que la cuisine espagnole est merdique à côté de la cuisine italienne !
Imhotep : Change pas de sujet…
“Etranger”. Votre plus beau concert en dehors de France ?
Akhenaton : Moi je dirais quand même l’Egypte, au pied des pyramides. Et puis New York à Central Park. Ce sont deux concerts qui comptent pour nous.
Kheops : En attendant celui du Japon qui doit arriver !
C’est un rêve où ça va vraiment arriver ?
Akhenaton : C’est un rêve pour le moment. On devait aller à Tokyo mais il y a eu Fukushima une semaine avant, donc…
“Ça vient de la rue”. Le meilleur coin pour se poser en terrasse à Marseille ?
Akhenaton : Le Grand Bar des Goudes. C’est un restaurant que j’aime beaucoup : il y a une belle terrasse et on y mange du très bon poisson.
Imhotep : Il y en a trop !
Akhenaton : La vérité, c’est qu’à chaque fois qu’il quitte une terrasse, il ne se rappelle plus où il était !
On a toujours été bercés par les musique de films d’Ennio Morricone
“Après La Fête”, il est où l’after ?
Shurik’n : Une aspirine et au lit.
Kheops : Ça dépend des personnes…
Vous avez bien une petite anecdote d’après concert à nous confier ?
Akhenaton : On ne peut rien dire. Et en disant ça, j’en ai déjà trop dit.
“Depuis longtemps” : un projet que vous avez toujours voulu faire et qui ne s’est pas encore réalisé ?
Akhenaton : Le concert au Japon et puis l’album avec Ennio Morricone. On n’a jamais pu le faire car c’est juridiquement compliqué. On espère le faire un jour. On a toujours été bercés par ses musique de films.
“Paix” : un endroit pour écrire au calme ?
Akhenaton : On arrive à s’isoler facilement. Je vais vous décrire un endroit où a écrit Surik’n pour le dernier album. Il faisait très chaud et il s’était trouvé un spot à l’ombre, derrière un bâtiment de service, pas loin du studio. Quand il était assis sur une sorte de petit banc en bois, il y avait toujours un chat qui venait s’allonger sur lui et c’est comme ça qu’il a écrit plusieurs morceaux de Rêvolution.
Shurik’n : On est un peu tous pareil. Une fois qu’on a trouvé un endroit où on est confort et où on se sent bien, on peut y rester des heures. Peu importe s’il y a du monde. Ça m’est déjà arrivé d’écrire alors qu’il y avait 12 personnes qui hurlaient autour de la console de jeux vidéos.
“L’Enfer” : votre pire souvenir sur scène.
Akhenaton : À Garorock où la piste de la grosse caisse de la batterie électronique s’était bloquée. J’ai dû rapper avec des bruits de caisse qui se répétaient sans arrêt, et ce pendant je ne sais plus combien de morceaux.
Imhotep : Je me rappelle d’un concert au Quebec. On est partis en t-shirt de Marseille où il faisait 30° pour jouer sous 5°.
Shurik’n : Je peux vous dire que ce soir-là, on a bien bougé sur scène !
“Si j’avais 20 ans”…
Akhenaton : Je resterais pas en France. Voir le monde, c’est ce qu’il y a de plus beau.