Hier se déroulait à Los Angeles la cinquante-sixième édition des Grammy Awards. Une cérémonie qui a couronné par cinq fois notre duo de robots favori, les Daft Punk.
Si 2013 a été exceptionnelle c’est bien pour les Daft Punk . Huit ans après le succès de leur album Human After All, ils revenaient l’année dernière avec Random Access Memories, un opus aux saveurs résolument disco et vintage et aux collaborateurs prestigieux. Citons de mémoire Pharrell Williams, Nile Rodgers ou encore Julian Casablancas des Strokes…Un casting cinq étoiles. Après une campagne de communication ponctuée d’incalculables teasers à Coachella, ou dans la rue et qui donnaient l’eau à la bouche, l’album a cartonné internationalement.
Quoi de plus normal alors que Guy-Manuel de Homem-Cristo et Thomas Bangalter raflent tout aux Grammys Awards 2014 (où ils avaient accepté d’être nominés, contrairement aux Victoires de la Musique ). Elu par un public de professionnels, les deux robots ont notamment remporté le prix du Meilleur Album, et du Meilleur Enregistrement. Alors que leurs apparitions peuvent se compter sur les doigts de la main, ils avaient fait pourtant le déplacement dimanche à Los Angeles pour récupérer leurs prix et jouer. Incapables de parler (ce n’est pas forcément facile avec un masque), c’est Pharrell Williams -et son chapeau de garde forestier canadien- qui s’est exprimé à leur place, alors qu’ils se tenaient derrière, en blanc immaculé.
Ils en ont aussi profité pour jouer “Get Lucky” (comment ? On ne sait pas, ça ne doit pas être très pratique de mixer avec des gants) en compagnie de Stevie Wonder, dans un décor de studio des 70’s. Une performance qui a fait lever tout le public de leurs sièges, de Yoko Ono à Beyoncé.
Une consécration made in France qui marque le succès des Daft, et qui donne une bonne leçon à toutes les pop stars actuelles. A l’ère des selfies et des shows en petite culotte, on peut cartonner sans en faire trop : Rihanna ou Miley Cyrus devraient en prendre de la graine…