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Gorillaz s’associe à Benjamin Clementine pour “Hallelujah Money”

Gorillaz

Le groupe virtuel de Damon Albarn, Gorillaz, livre son premier morceau en 6 ans : “Hallelujah Money”. Vraisemblablement le plus dark de sa discographie.

Les fans s’en rongeaient les ongles depuis maintenant des années. On se rappelle encore de la sortie victorieuse et conquérante de Plastic Beach dans lequel Damon Albarn faisait intervenir deux des Clash avec Snoop Dog et Mark E. Smith. Gorillaz fait aujourd’hui son grand retour après un long teasing, et dire que le morceau qu’on nous propose était attendu relève de l’euphémisme.

Après la sortie des livres numériques des différents membres du groupe virtuel via Instagram – notamment ceux de Noodle et Murdoc – le duo de marionnettistes aux commandes de ces personnages avaient livré une playlist spécialement dédiée. Il n’était alors plus très compliqué d’imaginer que du véritable matériel sonore du projet allait débarquer dans nos casques.

C’est, à priori, l’intronisation de Donald Trump qui aura précipité cette libération. Aujourd’hui – et ce n’est pas un hasard à la veille de sa prise de pouvoir – sort “Hallelujah Money”, un morceau très sombre qui n’est pas sans rappeler, d’ailleurs, l’esthétique crépusculaire du dernier David Bowie. Surtout, Damon Albarn collabore là avec un invité de marque.

C’est, en effet, Benjamin Clementine qui s’occupe de l’essentiel des parties vocales du morceau, seulement rattrapé en fin de séquence par l’ancien chanteur de Blur. Une voix de crooner désormais bien connue du public qui donne au propos toute sa solennité. Si les fans de Gorillaz période “Dare” risquent de se retrouver quelque peu désorienté, personne n’osera remettre en cause une évolution musicale de cet ordre.