Skip to content

François de Frànçois and the Atlas Mountains, le romantique gentleman

Le groupe Frànçois and The Atlas Mountains jouait à 23h10 au Théâtre de Verdure, pour le festival Calvi On The Rocks. Nous avons rencontré ce soir-là à l’apéro son leader, François Marry… après sa séance de plongée sous-marine.

Villa Schweppes : Pouvez-vous nous évoquer en quelques mots l’année que vous venez de passer. Un moment fort ?

François : 2013 a été un peu compliquée pour plusieurs raisons, que ce soit professionnelles et personnelles. 2014 est une année vraiment bonne : un nouvel album qui a été très bien accueilli, un nouveau tourneur… Et quand les choses vont bien professionnellement, le reste suit !

Donc on peut dire que vous êtes heureux là, maintenant ?

Ouais ! Et puis c’est super d’être invité ici.

Justement, habitué de Calvi On The Rocks ? Si oui, un bon souvenir pendant le festival ?

Non mais j’ai eu de très bons échos d’amis qui sont venus jouer ici comme Tahiti Boy, Zombie Zombie qui m’avait décrit le festival comme une autre planète.

Et pour l’instant c’est l’impression que vous avez ?

Oui complètement ! J’ai acheté un masque et suis allé explorer les fonds marin cet après-midi et hier (ndlr, samedi 5 juillet et vendredi 4 juillet) et c’est effectivement bien une autre planète !

Qui aimeriez-vous rencontrer sur la plage et que lui diriez-vous ?

J’aimerais beaucoup croiser le peintre Peter Doig et aller peindre avec lui les rochers parce que je sais que c’est un artiste qui aime beaucoup la nature.

Quoi de prévu pour cet été ?

On va tourner énormément : Rock en Seine, La Route du Rock, Les Vieilles Charrues, Musilac… Un été chargé ! Mais bon ici c’est différent, c’est du travail mais surtout du plaisir !

Pourquoi ce nom ?

Parce que c’est un nom qui fait voyager. J’aimais l’idée d’avoir une zone géographique dans son nom, d’autant plus les montagnes de l’Atlas, c’est épique ! Quand j’ai lu le nom du groupe pour la première fois ça m’a appelé au voyage. C’est l’impression que je veux créer.

Citez-moi trois mots/ adjectifs pour qualifier votre groupe.

Je dirais charnel, aquatique et amical.

Quels sont les groupes qui vous inspirent en ce moment ?

Alors j’essaye de choisir les bons parce qu’il y en a tellement ! Alors j’aime beaucoup un artiste de Tours qui s’appelle Bajram Bili. C’est un mec qui débute un peu et qui fait de la musique à cheval entre de l’électronique très compliquée et des sonorités très synthétiques, très corporelles. Sinon en ce moment j’écoute aussi un vieux compositeur des années 70 qui s’appelle Costin Miereanu. Je l’ai découvert sur un blog de musique de Portland et vraiment j’écoute ça tout le temps, ça m’apaise et ça m’inspire en même temps. C’est beaucoup d’ambiance sonores avec de vieux synthés analogiques et des pianos. C’est un peu entre de l’ambiante et de la composition minimale…

Vous êtes cinq, cinq mecs. Et la parité dans tout ça ?

Alors j’ai eu des filles dans mon groupe et ça s’est super bien passé mais j’ai choisi aujourd’hui des garçons pour des histoires de confort de vie sur la route et aussi de scène. Ce qu’on joue est plus violent et plus sombre. Je n’ai pas envie de faire subir ça à des filles… Cela dit, j’aime beaucoup jouer avec des femmes et j’envie d’ailleurs Moodoid qui joue avec un groupe 100% féminin.

Ah, un vrai gentleman alors ?! Comment vous vous êtes vous rencontrés tous les cinq ?

Tous les membres m’ont vu en concert avec des générations antérieures des Atlas Mountains et ça leur à plu et ils se sont incorporés les uns après les autres, comme ça.

Vous avez l’air d’être une bonne bande de potes.

Oui, on s’entend bien…

Ce n’est pas trop compliqué de travailler entre copains ?

Non, je pense que ça marche du moment que la séduction qu’on procure les uns sur les autres prend le dessus sur l’énervement.

Vous êtes donc tous un peu amoureux les uns des autres ?

Eux je n’en sais rien mais moi je suis amoureux de eux tous !

Votre meilleur souvenir de live ?

Ça sera ce soir !

Vous vivez à Paris ?

À Bruxelles.

Des endroits où vous aimez sortir là-bas ?

Je sors peu. Le soir, je dessine beaucoup chez moi. Mais sinon j’ai passé de bonnes soirées au Recyclart… Ah et j’aime aussi beaucoup aller chez Gina, un bar sénégalais ouvert jusqu’à 2h du matin.

Vos prochains projets ? Prochaines collabs ? Prochaine tournée ?

Alors on va sortir en janvier un EP qu’on a enregistré en Afrique et faire venir pour l’occasion deux musiciens mangingues. Et avant ça on va tourner jusqu’en décembre !

Calvi, c’est…

Question dure, réponse facile : Calvi c’est le paradis !

Site officiel de Frànçois and The Atlas Mountains