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Flavien Berger, loin d’être de la musique de troupeau

Il est français, il s’appelle Flavien Berger et sa place au sein de la scène française se fait petit à petit, non sans mal.

Les fêtes foraines sont devenues sa meilleure activité extra musicale. Après avoir parcouru celles de Berlin, Rouen, Rennes, le jeune français explore cette veine festive et vertigineuse dans son nouveau clip, mis en ligne récemment. Ça s’appelle La Fête Noire et c’est terriblement beau, enivrant, envoûtant. La fête pour Flavien Berger, elle est notamment sur scène où il se fait de plus en plus remarqué pour ses prestations hors du commun, lâchant toute l’énergie animale et pure qui est en lui.

D’un Océan rouge à La Fête noire

Signé chez Pan European Recording, membre du collectif Sin, Flavien Berger est artiste avant d’être humain, c’est en tout cas l’impression qu’il donne. Ce qu’il créér, avant de le transformer en son et en chant, il l’imagine, comme un micro film, il le met en scène. On se dit d’ailleurs que sa musique est indissociable de ses clips. Avec ce maxi La Fête Noire, Flavien Berger se rapproche de Lescop à qui la Forêt est aussi une source d’inspiration, d’évasion.

Il chante en français et c’est bien là toute sa difficulté, ses paroles sont mises en musique dans leur plus simple habillage, sans être enrobées par de l’anglais mal prononcé. Alors on lui colle une étiquette d’artiste bizarre, psychédélique, presque fou. Mais non, Flavien Berger est juste cosmique, il nous entraîne dans un tourbillon de sons venus d’ailleurs, colorés et décalés. La fête n’est pas que noire, elle est aussi survitaminée, presque droguée et hallucinante. On se laisse facilement enivrer et vivement le prochain titre que l’on se fera un plaisir de laisser tourner en boucle, comme sur un grand huit, pourquoi pas la tête à l’envers…