Cannes, c’est son festival de cinéma, la mer Mediterranée, les boutiques et palaces de la Croisette. Mais c’est aussi le festival Pantiero. Le rendez-vous électro indépendant de la Côte d’azur débute ce soir, avec une affiche très lourde. On vous dit tout !Depuis 2002, le Festival Pantiero s’échine à mettre un peu de f
Cannes, c’est son festival de cinéma, la mer Mediterranée, les boutiques et palaces de la Croisette. Mais c’est aussi le festival Pantiero. Le rendez-vous électro indépendant de la Côte d’azur débute ce soir, avec une affiche très lourde. On vous dit tout !
Depuis 2002, le Festival Pantiero s’échine à mettre un peu de folie et de fun dans les nuits parfois un peu trop guindées de la ville cannoise. Pendant trois jours d’août, sur la terrasse du célèbre Palais des Festivals, les meilleurs groupes contemporains à tendance électro viennent remuer les locaux et vacanciers. Quoi de mieux qu’une nuit à écouter des sons tueurs avec vue sur la mer Méditerranée ?
Car cette année, si vous squattez sur la French Riviera et que vous en avez marre de choper des coups de soleil à flemmarder sur votre serviette, on a le meilleur des conseils. Arrêtez de sortir la journée. La mer c’est nul et vous n’avez pas besoin du soleil maintenant qu’on a inventé l’autobronzant. Préparez vous plutôt mentalement aux quatre soirées du Pantiero. Ce soir, ce serait trop bête de rater Shabazz Palaces, Puppetmastaz ou Orelsan. Jeudi, on dit non aux séries policières à la télé, et on se bouge pour Light Asylum, Future Islands et les grands Crystal Castles, qui seront prêts à redonner une nouvelle définition à acouphènes. TROP COOL. Le 10, on va voir Monogold et Friendly Fires pour passer le vendredi de nos rêves, et on termine samedi, après avoir rendu l’emplacement du camping et replié sa tente comme on le pouvait par le Klub des Loosers, Para One, et Don Rimini. Normalement on est censés vous retrouver tout hébétés dimanche matin, les yeux mouillés d’émotion, errant sur la terrasse du Palais des Festivals. Bah oui, ça rendrait presque fous et ça fait toujours un peu mal, les grosses raclées musicales.
Marine Normand
