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Fauve se met en pause

Dans une interview accordée à Tsugi, le groupe Fauve s’exprime sur leur volonté de faire une pause après leur tournée actuelle. Tristesse infinie.

Après avoir sorti 2 albums et subi le rythme infernal de 2 ans de tournée, le projet musical Fauve tire sa révérence. La nouvelle, qui en attristera plus d’un (on pense ?), est tombée aujourd’hui dans une interview accordée à Tsugi où le groupe se confie sur leur volonté de se mettre en pause pour une durée indeterminée. Et oui, leur santé en est question !

“On a vraiment besoin de dormir, de retrouver un rythme plus sain. En terme d’hygiène de vie c’est un peu n’importe quoi là, on picole tous les soirs, on fait la fête tout le temps, on fume trois paquets par jour parce qu’on a que ça à faire avant de monter sur scène. C’est génial parce qu’on se marre trop mais en même temps il y a une fatigue et une lassitude qui s’installent. Tu répètes toujours les mêmes choses et ça devient usant, c’est normal, c’est mécanique. On a fait Fauve pour quitter une routine et on ne veut pas retomber dans une nouvelle.”

Si l’on en croit l’experience de tout le monde, “faire une pause” n’a que rarement débouché sur une relance. Il ne reste donc plus qu’à croiser les doigts.

De nouveaux projets

Que les nombreux fans se rassurent, ces poètes des temps modernes ne resteront pas sans activité durant cette période mais la musique ne sera pas forcément leur priorité…

“On a plein de projets dans les cartons, on ne s’est jamais aussi bien entendus. En termes de mode de travail ça n’a jamais été aussi fluide. On fait plein de trucs à côté, chez nous, on bricole tout le temps des sons, des textes. On a plein d’idées, ça peut aller d’ouvrir un bar à faire des vidéos pour quelqu’un d’autre ou faire des prods pour des rappeurs. On a plein d’envies.”

Ils reparleront un peu plus loin dans l’interview de cette idée de bar, un projet qui semblerait leur tenir à coeur.

On ferait un bar le plus simple possible, avec de la bière pas chère. Un endroit où on aurait envie d’aller, avec une déco qui nous ressemble et un nom sympa. Un bar populaire, où on ne se ferait pas enfler avec une pinte à 9 euros et une planche de charcuterie dégueulasse.

Très bien, mais qui fera donc pleurer notre petite soeur en quête d’identité ? Elle pourra sortir ses derniers mouchoirs le 26 septembre au Bataclan où le groupe organise un “pot de départ”. Nous, on hésite encore à participer à la cagnotte.