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Emile Haynie : Du romantisme à l’oreille

Son premier album sort le 23 février et pourtant, Emile Haynie n’en est pas à ses débuts dans la musique. Producteur de talent, il tend à devenir un chanteur et créateur à succès.

Quel point commun entre Eminem, Lana del Rey, FKA Twigs, Kanye West ou encore Bruno Mars ? D’un point de vue musical, aucun me diriez-vous, et pourtant, un homme réuni toutes ces têtes d’affiche. Son nom Haynie, son prénom Emile sont pour l’instant les quelques lettres d’un producteur célèbre. La sortie de son premier album, entièrement composé dans l’une des chambres du Château Marmont à Los Angeles qui sort le 23 février, le pousse à encore plus de reconnaissance artistique.

Un album d’amour et de rupture

Fan depuis son enfance de rappeurs comme Rakim ou Boogie Down Productions, c’est dans un univers plutôt folk, doux qu’Emile Haynie nous emporte avec ” We Fall “. Tel un metteur en scène, faisant appel à Lana Del Rey sur une chanson (” Wait For Life “), Lykke Li (” Come Find Me “), Colin Blunstone (” Nobody Believes You “), ou bien Rufus Wainwright (” Little Ballerina “), l’artiste pluri-talentueux met son âme et ses sentiments en musique, les couche avec honnêteté sur papier. N’en déplaise à certains qui pourraient y voir de la romance légèrement ennuyeuse…

Fragilité masculine

Malgré tous les invités de cet album, Emile Haynie propose avec ce premier jet de chansons une fragilité d’un homme, reclus dans sa chambre d’hôtel, triste, sombre, capable de témoigner d’un amour déchu, d’un être éloigné et d’une rupture encore présente. C’est sensible et plutôt rare chez un artiste qui défend des albums d’artistes plus attaquants, puissants et dopés à la testostérone. Un album a bientôt poser délicatement sur la table de nuit, pour un peu de douceur nocturne, intimiste et à partager.