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Doit-on se réjouir du retour de Basement Jaxx ?

Les bibendums de la scène big beat tentent un retour assez peu gonflé dont le premier single éclate en chemin.

Unicorn. Ou Licorne en bon François. Un titre annonçant le nouvel album de Basement Jaxx on ne peut plus finement, puisqu’on finissait par croire que ce nouvel LP serait une chimère. Cinq ans après Scars and Zephyr, en 2009, les Jaxx se réveillent en sursaut d’une sieste d’où ils n’ont bavé que quelques titres épars et inconsistants. Et lorsque l’on écoute le premier single de cet album du come-back…eh bien… on se dit qu’elle est loin l’époque de Where Your Head At, cette tornade hystérique et convulsive qui offrit un passeport à leur carrière au temps jadis. L’engin est bien évidemment dancefloor friendly mais inscrit hélas Basement Jaxx dans ce revival dance 90’s bien trop fluo pour un groupe qui s’épanouit dans le blanc sombre d’une blouse d’asile. Ça exagère sur le hook, radote “good vibration,” et finit par endormir son larron. Un come-back tellement passéiste que le duo semblait plus moderne en 2001, à l’époque du big beat et des Prodigy ou Chemical Brothers.

L’album s’appelle Junto, sort évidemment cet été (le 25 aout) chez PIAS/ Atlantic Jaxx.

Il est important de rappeler aux jeunes générations que Basement Jaxx, c’était ça :