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Découverte : Luke Million, l’homme synthétiseur

Venu tout droit d’Australie, Luke Million est un jeune artiste capable seul de mettre une ambiance folle avec sa voix hors du commun, ses synthés et ses instruments en tout genre.

Pour lui, sa musique est disco. Son objectif, hormis celui de ressembler à sa star favorite Arnold Schwarzenegger, c’est de faire danser les gens, les faire sourire et profiter de la vie. Que demander de plus ? En live à la Villa Schweppes sur la Croisette, Luke Million – Luke Godson de son nom civil – a tout déchiré.

Villa Schweppes : Est-ce que tu connais quelques mots en français ?

Luke Million : Pas vraiment, je connais “Oui”, “Merci”, “Pardon”… L’essentiel, en fait !

D’où vient ton nom, Luke Million ?

Luke Million : C’est une longue histoire. Mon groupe, The Swiss, venait de sortir un album qui s’appelait “Movement”. Et, dans cet album, il y avait un mix portant le nom de “Luke Million Symphomix” parce que j’ai de nombreux claviers et synthétiseurs, une vingtaine ou une trentaine ! Quelqu’un a écrit un article sur l’un de nos concerts et a dit : “Excellent mix par Luke Million”. J’ai gardé le nom !

En quelques mots, d’où viens-tu ?

Luke Million : Je suis Australien, originaire du Sud de l’Australie, précisément. Une petite ville, une très petite ville de la taille de Cannes, je pense.

Ma musique, c’est comme si vous imaginiez voyager à travers l’espace et que soudainement, vous allumiez la radio. Luke Million

Comment peut-on décrire ta musique ?

Luke Million : Je crois que l’on peut dire que c’est du disco. Mais, en fait, une sorte de disco du futur. Ma musique, c’est comme si vous imaginiez voyager à travers l’espace et que, soudainement, vous allumiez la radio. C’est en tout cas ce que j’essaye de faire. L’espace est l’une de mes inspirations.

En quoi est-ce de la musique disco ?

Luke Million : Pour moi, c’est de la dance music. Ce n’est effectivement pas de la disco pure et dure mais, en ayant les pieds sur terre, c’est quelque chose que tu ressens, que tout le monde peut ressentir, comme un langage universel qui donne envie de danser.

Quand est-ce que vous avez formé le groupe The Swiss ?

Luke Million : C’était il y a 7 ans. En fait, on n’a jamais pris au sérieux notre groupe : notre but consistait juste de jouer de la musique, procurer une certaine joie et enregistrer quelques titres. Et puis, la Belgique s’est vraiment intéressée à nous, notamment pour “Bubble Bath”. On y est allés il y a 4 ans pour jouer. Après, tout s’est enchaîné dans de nombreux pays dont en France ! Ce qui nous plaît, nous, c’est la musique et la rencontre avec le public.

“Bubble Bath” a tout de suite marché en France, d’ailleurs. Joli succès !

Luke Million : C’est vrai que ça a tout de suite pris en France. Je crois que la musique correspond à votre pays.

En parlant de ça, est-ce que tu écoutes des groupes français ?

Luke Million : Oh oui, j’écoute essentiellement des artistes et producteurs comme Breakbot, Anoraak ou Claap! Il est d’ailleurs là avec moi à la Villa Schweppes cet après-midi pour jouer.

Pour moi, la musique, c’est comme une essence, c’est fait pour te faire passer de bons moments.

Comment travailles-tu ?

Luke Million : Tout me paraît fluide, la musique vient comme ça. J’ai l’impression que c’est autour de moi toute la journée, en moi presque. J’essaye de jouer avec mon coeur. Pour moi, la musique, c’est comme une essence : ça consiste à te faire passer de bons moments. Tu peux l’écouter, boire un verre en même temps, danser, même si moi-même je dois m’améliorer de ce côté là ! (Rires).

Est-ce ta première venu en France et à Cannes ?

Luke Million : Je suis déjà venu en France, trois ou quatre fois déjà, je crois. C’est ma première fois à Cannes, je viens d’arriver aujourd’hui, et tout ce que je peux dire, c’est que je trouve ça très beau, très agréable.

Parlons de cette passion pour Arnold Schwarzenegger…

Luke Million : Oh Arnold ! J’espère le rencontrer ici à Cannes, hein ! Comme il a un nouveau film, peut-être qu’il est dans les parages ?

Un jour, en faisant de la musique, je me suis dit ” Arnold “, ” Disco “, et si on les mettait ensemble ?

Je ne crois pas ! Qu’est-ce que tu aimerais lui dire si tu le rencontrais ?

Luke Million : C’est mon inspiration ! Il a réalisé tous ses rêves, il a concrétisé tous ses objectifs !

Mais d’où vient cette admiration, c’est complètement atypique.

Luke Million : Je crois que ça vient de mon frère, quand j’avais à peine 6 ans. Il m’a mis devant Running Man, un film avec Schwarzenegger en tête d’affiche. Je m’en souviens tellement bien, j’étais fasciné et je suis immédiatement devenu fan. Et puis, un jour, en faisant de la musique, je me suis dit “Arnold”, “Disco”, et si on les mettait ensemble ? (Rires).

Comment s’est passé ton après-midi, ici à la Villa Schweppes ?

Luke Million : C’était ma plus belle expérience ! J’ai pris tellement de plaisir à voir le monde s’amuser, danser, sourire. Je joue au Badaboum vendredi, j’ai hâte.

Un mot de la fin ?

Luke Million : Continuez à être aussi surprenants ! Votre pays est magnifique et vous avez les meilleures fêtes et ambiances que je connaisse !

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