Le Kagu est un oiseau rare, poétique, terriblement doué. Une découverte toute en tendresse et volupté.
Kagu, une voix douce
Originaire d’Australie, Kagu – Sean Heathcliff – est connu comme chanteur et membre du groupe de Melbourne, Snakadaktal. Il se lance en solo cette fois-ci avec un premier EP éponyme. Cette voix, douce et sensuelle, rappelle un été indien, une délicieuse après-midi au soleil ou une aventure romantique, bien accompagnée. Pop, folk, légèrement électro, le premier single ” Shadow of the Wind ” vient nous chatouiller l’oreille, tout en délicatesse. Et son intention d’artiste est noble, son envie de se rapprocher de ceux qui l’écoute attendrissante, comme il le précise ” J’ai toujours beaucoup aimé écrire des paroles honnêtes, dans lesquelles les gens peuvent s’identifier. C’est ce que j’aime dans la musique pop. C’est le seul genre où la musique appartient à tout le monde “.
Des sonorités intimistes
Kagu nous emporte aussi bien dans des sons pop que folk et c’est là sa force. Le jeune artiste joue avec nos émotions, nos fragilités, pour nous faire frissonner à l’écoute de sa voix posée, déjà bien matûre, entière, rassurante. Son titre ” Human ” est à l’image de son clip, une avancée solitaire et bizarre sur un sable mouillé. Le temps s’arrête quelques instants, on s’évade pour mieux s’envoler quelques minutes après. Poésie, quand tu nous tiens…
