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De la folie foodtruck au retour du karaoké, tout ce qui a marqué 2014

De la mort de Rashad au selfie, on vous donne notre tiercé de ce qui a balisé cette année 2014.

La mort de Rashad.

Aphex Twin parce que l’IDM n’avait en fait pas de date de péremption.

Mondkopf parce qu’entre Hadès et Extreme Precaution – la techno/le doom et la techno le/grind – il est au seuil de quelque chose à venir dans la techno.

Food Truck & Burgers parce qu’à un moment donné on ne pouvait plus manger autre chose ni autrement dans Paris.

Les open airs parce qu’on a rarement dansé autant avec aussi peu de toit au-dessus de nos têtes.

Le Syndicat (parce que si on rabâche la mixologie depuis trois ans, pour la première fois, un lieu consacre les liqueurs oubliées de France).

La banlieue / Le Grand Paris chaque année le Parisien traverse un peu plus le periph la nuit tombée.

La cassette, devenue support officiel de la bonne techno des années 2010.

Rae Sremmurd (parce qu’en deux titres caricaturaux du south ils ont parmi les deux plus gros hooks de l’année).

Shamir parce qu’en trois gros hooks en 2014 il sera un des paris de 2015.

Sophie parce qu’avec son label PC Music, il est en train de faire du mauvais goût, de la farce et de la dérision une matière première noble en électronique.

Musique Info Service parce que quelqu’un a essayé un Masque et La Plume en musique

Future Islands parce que rares sont les groupes de cette intelligence à engendrer des sold out en un si peu de temps

Le Karaoké parce que même les clubs s’y mettent Le BAM, l’Isolé, l’Eko.

Le Monseigneur parce que le mardi on y voit Egyptology ou Strasbourg et le week end Zaltan et Low Jack. Belle perf pour un nouveau-né.

Château D’Eau parce qu’on a eu le sentiment d’y raconter une nouvelle ouverture chaque semaine.

Flying Lotus parce que si son album est une nouvelle merveille hors du temps, son clip Never Catch Me est le plus touchant de cette année.

Le Selfie parce que lorsque Rembrandt le faisait on appelait ça un autoportrait. Parce qu’Ellen de Generes a cassé Twitter en en réalisant un au Oscars. Sommet de la petite vitrine de l’ego que peut être l’Internet, on ne veut plus entendre parler de selfie en 2015.

Leon Vynehall parce qu’en un rien d’EPs il parvient à transformer les clubs en jardins des plantes moites, humides, luxuriants.

La REcyclerie parce qu’on l’a étendu, qu’ils ont osé, qu’ils l’ont fait. La petite ceinture avait les hanches larges pour accoucher d’un lieu pareil.

IloveMakonnen : apparition, explosion, expansion.

Simon Porte Jacquemus parce qu’en l’entendant mal prononcer à l’International on a compris quelle dimension le designer Français prenait. Mention spéciale à ses films promo type Rohmer de parking où l’on croise Clara 3000.

Pierre Soulages parce que son musée ouvrit à Rodez en cette année 2014 et que le noir en techno, apparemment, est un noir Soulages.

Mawimbi, l’explosion club de l’année, mêlant musiques afro et club dans les plus grands bains, de l’IMA à la Gaité L’yrique.

SIA et son Chandelier, entendu jour après jour tout au long de l’année…