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De Aline à Beyoncé : les albums marquants de 2013 mois par mois

2013 a été une année riche en musique. A l’heure du bilan, nous revenons sur les sorties musicales marquantes mois par mois, façon session de rattrapage avant examen sous le sapin. Subjectif.

Commençons par le commencement : Janvier n’a pas été qu’un immense hangover, ce fut aussi l’occasion de découvrir enfin l’album d’Aline salué tant par la critique que par le public. On a aussi pu attaquer l’année avec un retour tout en émotion de David Bowie à travers la vidéo “Where are we Now?”

En Février, c’est incontestablement le groupe cultissime My Bloody Valentine qui a fait l’événement. En sortant sur son site et sans promo un album que les fans attendaient depuis les années 90, ils ont fait exploser les compteurs et ont envoyé leurs précieux vinyles aux quatre coins de la planète par camions entiers. On a aussi pu assister au nouveau buzz de Foals, qui, s’ils ne sont pas The Fall, ont prouvé qu’ils étaient un sacré bon groupe.

En Mars, place aux blockbusters : Les Strokes ont marqué l’actualité avec la sortie de leur 5eme album Comedown Machine. Mais c’est surtout l’ami qui a su tirer la couverture avec sa 20/20 Experience, 20 morceaux sur deux disques, enregistrés en 20 jours. Du beau boulot. Et, évidemment, impossible d’oublier le tsunami Woodkid.

En avril, La Femme ont transpercé les chapelles en balançant à la face du monde leur album Psycho Tropical Berlin. L’indie envoie une de ses créations sur le plateau du Grand Journal, on ne pourra finalement pas vraiment s’en plaindre. Sinon, le quatuor Phoenix a développé un album fédérateur qui l’aura mené jusqu’au Château de Versailles: Royal.

En Mai, évidemment, les ont fait des heureux dans notre rédaction, et ont signé l’un des albums les plus attendus de l’année. Ils n’ont pas raté le coche : on les a eu tout l’été dans les oreilles. Par ailleurs, la sensation indé vient du côté de Seventeen At This Time qui ont, à travers leur album Tokkoubana, réveillé les fantômes pas si morts que ça de Cure ou Death in June à grand coups de kamikaze. Sublime.

En Juin, voilà le début de l’été. Et c’est Bromance qui va créer l’événement en sortant le split single ultra précieux de Suicideyear et Kaytranada. Sûrement l’une des créations les plus incroyables qu’on ait vu sortir de la sphère club cette année, avec James Holden et Ricardo Tobar dans un genre différent. Et, comme une évidence, Yeezus de Kanye West qui s’est vendu par palettes entières.

En Juillet, le terrain est souvent désertique. Mais heureusement, ici encore, Bromance, via sa filiale US, vient nous apporter de la nouveauté avec l’excellent disque d’Illangelo. On y trouve un lot fascinant d’expérimentations mêlé à une base hip hop des familles. Pour sa part, Jay Z, a fait aussi beaucoup parler avec la sortie de son album “Magna Carta Holy Grail”.

En Août, on a vu débarquer la nouvelle sensation londonienne, le jeune et brillant qui, sous son air de gamin impertinent, propose de remettre une esthétique rugueuse et habitée au goût du jour. Joe Strummer aurait trouvé un héritier. Il y avait aussi Stromae, mais ça, est-ce encore utile de vous en reparler ?

En Septembre, Drake a fait concurrence aux jeunes gens de. Si l’un a sûrement gagné sur les ventes de disques, les seconds ont fait l’unanimité dans la presse. Ce qui est sûr, c’est que le groupe a réussi le tour de force de devenir la nouvelle coqueluche des festivals mastodontes, des Transmusicales au Festival des Inrocks.

En Octobre, duel de buzz entre et Arcade Fire. Certes, toute la population “in” de Paris plaide en la faveur de la tribu canadienne, mais on restera bien accroché par une chanteuse US qui se montre, dans ses frasques, bien plus finaude que certains auraient pu le penser. #TeamMiley.

En Novembre, ce sont les jeunes prodiges de Venera 4 qui ont su attirer toute notre attention. En un EP parfait de pop éthérée, froide et distante, ils ont marqué les esprits et leurs vinyles s’écoulent comme des petits pains. Connan Mockasin a lui aussi fait son petit effet à grand renfort de “Caramel”, qui a fait un joli tour du monde médiatique.

En Décembre vient le temps des compilations : les labels Stellar Kinematics et Anywave en ont chacun pondu une marquante, entre Capsule et le volume 2 de Wavecore, on ne sait plus où donner de la tête. Donc on prend les deux. Dans un autre monde, Beyoncé a sorti 17 clips et 14 chansons pour un nouvel album qui a prouvé qu’elle était, et qu’elle resterait pour toujours Queen B.