Un projet non officiel qui a réussi à finir sur toutes les plateformes de téléchargement, dont Apple Music, avec qui Travi$ Scott a un contrat d’exclusivité…
C’était la grande surprise de la fin de semaine dernière. Vendredi, en fin de journée, Travi$ Scott sortait un projet surprise Days Before Birds. La pochette de l’album ressemble beaucoup à ce qu’il a pu délivrer visuellement par le passé et la tracklist tient plus ou moins debout, même si on en connait déjà presque la totalité. Il n’en faut pas plus pour que la toile s’enflamme et que la rumeur prenne…
1. Black Mass
2. Fish ‘N Grits ft. Wale
3. Hot Sauce ft. PARTYNEXTDOOR and Quentin Miller
4. Oh Me Oh My ft. G4SHI and Migos
5. Ooo NaNa ft. Young Thug
6. Pour Up
7. Raw Raw ft. Lil Uzi Vert
8. The Hooch
9. Uber Everywhere (Remix) ft. MadeinTYO
10. Yah Yah ft. Young Thug
Sauf que dans la journée (dans la nuit de vendredi à samedi, ici), un représentant du rappeur confie au magazine The Fader que la release n’a rien d’officiel : “Le tout devra être retiré de ses plateformes bientôt, c’est une sortie qui n’a pas été approuvée par Travi$ Scott”. Deuxième vague : les rumeurs de mésentente entre son label Grand Hustle / Epic et lui-même, commencent à pleuvoir.
D’ailleurs, pour la sortie de son album en septembre dernier Birds in the Trap Sing McKinght, Travi$ Scott a signé un contrat d’exclusivité avec Apple Music. On comprend donc assez mal pourquoi un projet prequel atterrirait sur les plateformes concurrentes aussi peu de temps après.
D’autant plus qu’à part la tracklist qui ne contient (presque) pas d’exclusivité, tout tenait debout. L’identité visuelle de l’artiste est respectée et le titre Days Before Birds est un clin d’oeil à sa mixtape -déjà considérée comme un classique- Days Before Rodeo, sortie un an avant son album Rodeo. L’artiste a définitivement et d’un tweet, confirmé que cet album n’avait rien d’officiel : “fake album, wtf !!”.
Pour pâlir à cette déception, le rappeur a tout de même lâché un inédit. Il s’agit d’un remix du banger des deux frangins Rae Sremmurd, “Swang”. A écouter sans relâche là-dessous…