Les vidéos des collaborateurs de Daft Punk se succèdent et ne se ressemblent pas. Après les légendes Giorgio Moroder et Nile Rodgers, la star Pharrell Williams et le geek talentueux Todd Edwards , nous faisons connaissance cette fois-ci avec Panda Bear, musicien et batteur inclassable au sein du groupe Animal Collectiv
Les vidéos des collaborateurs de Daft Punk se succèdent et ne se ressemblent pas. Après les légendes Giorgio Moroder et Nile Rodgers, la star Pharrell Williams et le geek talentueux Todd Edwards, nous faisons connaissance cette fois-ci avec Panda Bear, musicien et batteur inclassable au sein du groupe Animal Collective.
Avec son visage poupin, profil de hipster qu’on a surement croisé au Pitchfork Music Festival, c’est au tour de Panda Bear de raconter sa collaboration avec le duo français. Fan de la première heure, l’album “Homework” était le seul opus qui mettait son frère et lui d’accord. Le musicien avait précédemment demandé aux Daft de réaliser un remix d’un titre d’Animal Collective. Ils avaient à l’époque poliment refusé, expliquant qu’ils ne faisaient plus ce genre de choses. Quand Panda Bear a sorti son album solo, il a retenté. Toujours le même refus. Mais une proposition de collaboration, à laquelle il semblait évidemment impossible de dire non…
Un an et demi plus tard, ils se retrouvent à Paris. Les artistes n’avaient que très peu de temps pour enregistrer le morceau. Après quelques essais peu fructueux, c’est au dernier moment que la magie a opéré : Panda Bear a pu s’en rendre compte quand il a posé sa voix et que les robots ont fini par acquiescer…
Sur “Random Access Memories“, le batteur d’Animal Collective confirme ce que les Daft Punk addicts savent déja : le besoin de challenge du groupe phare de la French Touch. Il décrit cet album comme une nouvelle façon de concevoir l’électro : enregistrer des vrais instruments avec toutes leurs imperfections qui en font la magie, et les envisager d’un point de vue électronique : les jouer en boucle, les rendre répétitifs et furieusement dansants. Les Daft tentent ainsi une autre approche : faire du neuf avec du faux vieux. Ils sont décidément trop forts, ces robots.
Marine Normand