Invités sous le chapiteau du Big Festival, le groupe bordelais Cliché est composé de cinq garçons. Guitare, chant, piano, textes en français, Cliché nous embarque dans une aventure musicale poétique, idéale pour cet été.
Rencontre toute en clichés et spontanéité, à minuit sur la Côte des Basques avec Hervé Puvilland (guitare, chant) et Eloi Potier (claviers, textes).
Villa Schweppes : Comment s’est passé votre concert au Big Chapiteau ?
Cliché : On a pris la route, en voiture pour Biarritz, avec deux voitures même parce que l’on a beaucoup de matériel. L’accueil a été super, le seul problème, c’était la marée haute et du coup, on n’a pas pu se baigner. Il faisait très chaud sur scène mais c’était bien comme ça !
Le plus gros cliché sur nous c’est de dire que l’on est un groupe de french pop.
Est-ce que vous pouvez vous présenter en quelques mots ?
Cliché : On est un groupe de musique qui chante en français. On fait de la pop et on aime bien ça !
Cliché, ça vient d’où ce nom de groupe ?
Cliché : C’est une blague entre nous, on aime bien flirter avec les clichés, musicalement et dans les textes, dans l’écriture.
La courte interview clichée de Cliché
Le plus grand cliché sur Bordeaux ?
Cliché : Qu’on a du bon vin ! (Rires). Non, c’est une blague. Le cliché, c’est que Bordeaux est la ‘Belle Endormie’. Ça c’est l’enfer, l’horreur ! Ce n’est plus la belle endormie. Ça reste un endroit très rock’n’roll et agréable à vivre, l’un des plus beaux endroits de la vie !
Un cliché sur la musique ?
Cliché : La drogue, les ‘putes’ ! (Rires). Non, on rigole, le plus gros cliché sur nous c’est de dire que l’on est un groupe de french pop, qui fait de la musique faussement naïve. Les gens disent ça souvent de nous. C’est sans doute vrai pour quelques morceaux, mais pas pour tous ! Parfois, on aime être naïfs pleinement et pas faussement.
On vous compare à Air, Bashung, Daho, c’est cliché ces comparaisons ?
Cliché : Nous, ça nous va ! Mais à vrai dire, on a mis ça dans notre bio donc les gens le répète. Si on avait mis Eva Turner, ça aurait été la même chose. Non, on blague. Air, c’est une véritable influence, d’ailleurs tout à l’heure quand on est sortis de scène, un mec est venu me voir pour me dire qu’il avait repéré un gimmick de guitare qui est complètement pompé sur Air. On l’assume d’ailleurs. Ça, c’est un cliché en tant que tel, les influences, ‘Tiens, c’est quoi tes influences ?’, gros cliché de la musique. Et en même temps, on ne peut pas jouer sans influences.
C’est l’heure du bain de minuit, Cliché est parti se baigner.