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Chronique : Weather Winter 2015

Weather Winter, première édition en 2015, c’était samedi pas loin de la Porte de la Villette. 10 000 personnes au compteur et 10 000 raisons d’y avoir assisté.

J’attends cet événement depuis des mois“, précise Thomas accompagné de ses copains. Le Festival Weather a proposé, pour la première fois, la déclinaison hivernale de son grand rendez-vous électro et techno. Alors que les noms viennent d’être annoncés pour cet été, samedi soir, c’était 14 heures de son, presque 10 000 personnes présentes, une programmation soignée et surtout, l’un des plus beaux moments parisiens de ce début d’année.

Un mix idéal entre Français et Américains

L’équipe Surprize derrière la Weather ne fait pas les choses à moitié. Pour cette version Winter, un lieu jusqu’alors inconnu au bataillon a été aménagé avec succès. Situé derrière le Parc de la Villette, ce centre Paris Center a ouvert ses portes à des festivaliers venus en grande masse pour écouter la crème de la crème de la scène électronique française et américaine. De 18h à 8h du matin, tous ces fans ont eu la chance de se laisser envoûter par les dj sets de Kenny Larkin, François X, Lowris, Point G, Raresh, DJ Deep, Zadig, Derrick May, M. Johnson, Robert Hood ou encore Laurent Garnier. Et la programmation, en plus d’être riche et d’extrême qualité, n’a fait qu’amplifier l’engouement des parisiens pour cet événement de février. “Je suis arrivée à 22h, je reste jusqu’à 8h car j’ai pas envie de rater Laurent Garnier“, nous confie Julia, une jeune parisienne de 22 ans.

Une sensation de Berlin mais à Paris

Ils sont rares les événements aussi prestigieux et attirants à Paris. Mais pourquoi une sensation berlinoise? Sans doute parce que la Weather de samedi soir a réussi le pari fou de faire mixer et s’exprimer en continu des artistes de toutes les générations, anciens comme nouveaux venus, avec une ambiance bon enfant et surtout, une joie partagée à échelle monumentale. Tout comme pour la Concrete, on a senti que ce week-end, c’était l’amour pour la techno et l’électro qui a primé sur le côté soirée pour soirée. “Concrete est en fait un vaisseau extraterrestre envoyé sur terre pour observer les comportements humains les plus primitifs. On espère que l’étude va durer encore un peu de temps !“, racontait Brice Coudert lors d’une interview récente sur notre site. Et bien ça s’est confirmé au Weather Winter, les gestes les plus primitifs voire instinctifs se sont distingués vers 2h30 du matin. Dans le noir le plus total, hangar numéro 1, le plus grand, un groupe de festivaliers déguisés en personnages de l’univers Disney (pour confirmer le côté enfantin de certains peut-être) s’est envolé très loin dans l’espace et encore plus haut grâce aux relances sonores de François X. “Ce mec me fait planer“, lance l’un d’entre eux.

Un vaisseau électro

Difficile de parler mieux d’un set que d’un autre, l’homogénéïté et la qualité des artistes présents a fait vivre à certains une soirée mémorable. Entre Lowris qui a ouvert le bal de 21h à minuit, Raresh qui a fait se soulever la deuxième scène – plus petite mais toute aussi impressionnante avec son jeu de lumières – pendant 2 heures et demi, François X dont la communauté de fans s’est bien fait ressentir entre 23h30 et 1h30 et “les deux meilleurs pour la fin“, selon certains sur Twitter avec Derrick May et Laurent Garnier sur scènes opposées. Dans ce vaisseau dédié à la musique électro, il fallait bien s’arrêter un instant à la station food truck. Thaï, Burgers, plats de nos régions, crêpes, la Weather Winter c’était ça aussi, le festival du sandwich qui fait du bien entre deux sets. Pour les plus gourmands – essentiellement de musique – rendez-vous à la prochaine Concrete ou Weather, dans tous les cas, une expérience à revivre rapidemment.

Le plus de la soirée : Dans ce cas-là, c’est plutôt “Les plus” de la soirée, le lieu gigantesque, les artistes prestigieux, la foule de 10 000 participants, la durée du festival…

Le moins de la soirée : Qui dit foule, dit file d’attente à l’entrée, aux casiers, aux jetons pour boire, aux toilettes… Comme dans tout festival qui se respecte!

La rencontre de la soirée : L’acteur Felix Moati venu avec sa jolie copine, un fan d’électro et un pied de nez aux César de la veille.