Ce week-end, le festival électro Peacock Society a posé ses valises au Parc Floral de Vincennes. Vendredi soir, la soirée affichait complète, et nous avons fait partie des chanceux présents pour le premier jour du festival. Récit et photos.
Ce vendredi 17 février, les portes du Peacock Society Festival ouvrent à 22h. La soirée est froide et la file d’attente s’allonge déjà. À l’intérieur, plusieurs espaces sont installés, dont une grande scène : Warehouse, une petite scène : Squarehouse, un ciné-club et un chill-out sous une verrière chauffée.
À 22h, c’est Simo Cell qui introduit le festival sur la grande scène et Bon Entendeur sur la petite. Puis de 23h à 0h15, le hip hop de Jazz Cartier enflamme le Squarehouse. Le public se fait toujours plus nombreux, tandis que les fans s’agglutinent sur le devant de la scène et crient, en rythme avec l’artiste. Jazz Cartier se fait même porter par le public, debout, rappant toujours avec son micro en main.
Entre deux live, on se retrouve aux quelques stands et activités proposées en parallèle. Le ciné-club diffuse notamment, à partir de 22h45, le documentaire “Pump up the volume”, de Carl Hindmarch, qui raconte l’histoire de l’explosion de la musique house.

The Peacock Society Festival (Paula Temple)
Aux côtés des scènes, adidas tient un stand, sur lequel la marque a fait venir les cordonniers “spécial baskets” s’occuper des vôtres : Sneakers and Chill, juste à côté d’une petite exposition en 3D. Dehors, des bains chauds sont à disposition des plus courageux (il fait toujours très froid), alors que les food-trucks sont là pour rassasier les appétits : hot-dogs, burgers, et autres pita grecques sont servis toute la nuit. Au chill-out, on se pose tranquillement au chaud pour boire ou manger, ou enregistrer son petit mot sonore pour la chaîne Viceland.
DJ sets et lives jusqu’à 7h du matin
Sur les deux scènes, les artistes enchainent lives et DJ sets. Après Jazz Cartier, c’est Fatima Yamaha qui a posé tout son matos sur le plateau Squarehouse. La foule est dense, on chante sur les titres connus, Fatima est discret mais super heureux d’être là, concentré sur ses sons mais le sourire aux lèvres. C’est Floating Points qui prendra la suite sur la petite scène avec un DJ set électro dansant.
Sur la Warehouse, c’est une autre ambiance. Après Roman Poncet, c’est l’anglaise Paula Temple qui s’est installée pour 1h30 de set. Seule artiste féminine de la soirée, elle amène avec sa techno des sons bien plus dark.
Le public est toujours plus nombreux, on circule maintenant difficilement entre les scènes, à moins de choisir la confrontation avec le froid à l’extérieur. On avance dans la nuit, et pourtant les gens ne semblent pas se fatiguer. Tout ça ne promet que du bon pour la suite, samedi soir.
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