Ce mardi 1er décembre se tenait l’inauguration du nouveau No et de son club Le No Comment. Un lieu façon “Eyes Wide Shut” qu’on s’est risqué à découvrir… On vous raconte notre folle nuit (pas si folle que ça, au final).
Une déco de conte de fées (pour adultes)
“Nous avons le plaisir de vous inviter à une soirée des plus sulfureuses… L’inauguration du nouveau No et de son club Le No Comment dans une ambiance très Eyes Wide Shut”. Voici les quelques mots qui accompagnaient l’invitation à l’inauguration du bar à cocktails/ restaurant et clubs sexy du numéro 59 de la rue de Ponthieu. Un lieu où – on l’avoue – on n’aurait pas vraiment eu l’idée de mettre les pieds jusqu’à hier soir. Mais on aime prendre des risques, alors on a répondu présent.
20h devant la porte. Le vigile nous scrute un peu, non pas par sécurité (l’état d’urgence a rendu certains d’entre eux un peu sur les nerfs), mais parce qu’ici, on préfère les hommes en chemises et les femmes en talons. Heureusement, ce soir, le physio se montrera plus clément…
On dépose nos affaires au vestiaire et on file directement à l’étage où a été installé le fameux No. L’attachée de presse des lieux nous explique :
“Le No et Le No Comment sont deux entités à part. Le premier, en haut, est un bar à cocktails et un restaurant de nuit tout ce qu’il y a de plus classique. Et les clients peuvent décider, ou pas, de prolonger la soirée au sous-sol, dans le club Le No Comment.”
Chaque chose en son temps, on commencera par boire une coupe dans l’un des canapés en velours sur fond de Drake et Beyoncé. Notre première impression ? C’est… rouge ! Des sièges aux lumières, en passant par les murs et les rideaux. Et donc forcément déjà très sexy pour un “classique bars à cocktails”. Dans la salle, un serveur circule avec des plateaux d’amuse-bouches (choix de mot volontaire) qui se font littéralement alpaguer (les plateaux, pas le serveur, hein), tandis que dans cette foule, une brune lâche à sa copine en rigolant : “Tu devrais aller t’en griller une, dans le fumoir c’est carrément Alice aux Pays des Merveilles”. Effectivement, au rez-de-chaussée, une porte donne dans une mini-salle fermée dans laquelle une lumière noire dévoile le chat du Cheshire et un crâne en feu. Le No n’est donc plus sulfureux, mais juste complètement flippant…

Soirée d’inauguration du No et du No Comment – Photo 42
Un club tout ce qu’il y a de plus normal… les douches en plus !
21h30. “Il fait froid dehors !”, souligne un jeune homme. En réalité, il fait surtout super chaud à l’intérieur. Soit le moment parfait pour nous inviter à descendre. Quelques marches plus tard, nous voici donc dans le club secret, “l’antre interdite”. On traverse une première salle avec un bar puis un long couloir nous mène à un club assez grand comparé aux clubs d’hôtesse du quartier. Un club tout ce qu’il y a de plus normal avec DJ booth, tables et banquettes (rouges toujours). La seule originalité, on la trouvera cachée derrière d’épais rideaux (rouges, vous l’aurez deviné) dans le couloir. C’est là qu’ont été installées deux grandes pièces avec d’immenses banquettes-lits, des coussins à imprimé léopard et quelques alcôves fermées (avec télé, chose – on doit le souligner – inhabituelle en club).
L’autre curiosité est la présence, à côté des toilettes, de douches super high tech. Un détail qui, bien que nous rappelant un peu où on se trouve, nous ferons quand même nous dire que le coup des douches en club, c’est peut-être une idée à creuser.
On l’avoue quand même : on évitera cette partie du No Comment toute la soirée, préférant rester sur une banquette à côté de Maxime Musqua et ses potes. Mais on repartira vers minuit trente assez contents de pouvoir dire qu’on est entrés dans un club libertin… sans pour autant en jouir.
Le plus de la soirée : Et bien on peut pas dire que ce No et No Comment sont on ne peut plus… chaleureux. (Ok, facile)
Le moins : On n’est pas du genre tactile.
La rencontre de la soirée : Clémence, la petite amie du patron qui avait osé le body lingerie très sexy et, forcément, très à propos.
La phrase de la soirée : Un garçon transpirant devant la salle d’eau : “Ah super, je vais finalement pouvoir me rincer après ma séance de sport !” On vous avait dit que c’était malin le coup des douches…