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Chronique : le premier anniversaire du Badaboum

Ce vendredi 31 octobre, l’un des meilleurs clubs de Paris (oui oui !) fêtait son premier anniversaire. La soirée en deux mots ? La rigolade.

Quand les patrons d’un club veulent célébrer l’anniversaire de leur bébé, deux options se présentent à eux : tout miser sur le line up et inviter un gros DJ ou réunir ses (copains) résidents et offrir au public un véritable show visuel et artistique. C’est ce dernier choix qu’avaient fait Aurélien Delaeter et son directeur Artistique Martin Munier ce vendredi 31 octobre au soir, à l’occasion de la première année d’existence du Badaboum. Une sage décision que celle d’opter pour une fête déguisée en ce soir d’Halloween !

Il est 23h30 quand nous arrivons au numéro 2 bis de la rue des Taillandiers, devant un physio déguisé en Hagrid (vous savez, le demi-géant d’Harry Potter). Bienvenu, nous lâche ce dernier, tout sourire derrière sa barbe. À l’intérieur, les Radis Sanglants (en grande forme !) viennent de commencer à mixer mais la plupart des invités se trouve encore à l’étage, dans la Secret Room. “On vient de goûter les nouveaux plats du club”, nous explique Sophie, une bien jolie brune. Et oui, Aurélien nous l’avait annoncé dans son interview : on pourra bientôt diner autre chose que des burgers au Badaboum ! Et compte-rendu de cette dégustation ? “Trois tacos de Mexico”, “les Ossen Tamago (des oeufs cuits à basse température marié au fenouil, au chocolat blanc, à la noisette et au champignon !) de Kyoto” et “le hot-dog comme à Montbéliard”. Bravo au chef Walid, tout le monde a l’air sur un petit nuage (le nuage du ventre comblé).

Dehors, sur le mur face à la baie vitrée n’est exceptionnellement pas projeté un film érotique mais… le Disney Aladdin ! Normal, le dresscode ce soir est : “Quand je serai grand, je serai…” Vu les looks choisis ce soir, beaucoup d’entre vous se voit mourir ou changer de sexe. À commencer par les performers de Crisis et du Bal Con en show (le terme et très bien choisi) sur la scène à côté des DJs. On savait la bande de Romain Brau bien folle, on ignorait à quel point ! Entre la nounou et son bébé cochon (littéralement) les deux danseuses hommes (ou femmes danseur, on ne juge pas), le clown tout droit sorti du Crazy Horse et le lutin sur sa balançoire, on ne sait plus trop si on est encore à Paris ou dans un cabaret techno sur Mars (?).

La vraie fausse Kim Kardashian danse sur scène

Plus loin, dans le Cocktail Bar, un jeune homme en t-shirt blanc (il est bien le seul ce soir) distribue des barbes à papa, tandis que le chef barman sert ses fameux cocktails dans des tasses à Alice (du pays des Merveilles) et au Chapelier Fou. Tout ça est finalement bien cohérent ! C’est pile à ce moment qu’arrivent deux trompettistes. Ces derniers entament des génériques de film et de dessin animés autour d’une troupe de M&M’s en pleine tentative de danse (pas évident quand on est aussi large quand grand).

Il est maintenant plus de 2h du matin. Les résidents Siler & Dima qui avaient justement joué à la Boiler Room organisée en mars dernier dans la Secret Room, récupèrent les platines devant une salle pleine à craquer. “C’est vrai que tout roule pour nous”, confie, modeste, Martin Munier, le directeur Artistique du club. Il ajoute : “Notre programmation est bouclée jusqu’à mai, voire juin !” Et les têtes d’affiches à venir ? On ne le saura pas encore mais il paraît qu’on peut déjà réserver nos fins de semaines… En attendant, c’est un certain Ekomine (un certain Thomas dans la vraie vie) que l’on retrouve en train de passer des disques dans la grande salle à 4h30 du matin. Des gouttes d’eau perlent du plafond sur les fronts des (encore très nombreux) invités mais on a appris à ne plus être surpris par les manifestations de monde, ici. Et oui, le Badaboum vient juste de souffler sa première bougie mais fait déjà partie des meilleurs clubs d’Europe selon DJ Broadcast… Ce soir nous en a encore apporté la preuve.

Le plus de la soirée : La performance all night long des collectifs Crisis et Le Bal Con, les deux bandes à la folie bien communicative !

Le moins : Faire la bise à ses amis, c’est accepter de se retrouver le visage en sang, plein de paillettes et de rouge à lèvres. C’est ressembler à Amanda Lepore (?), en soit.

La rencontre de la soirée : Duke du blog Durevie en charge depuis peu de la direction Artistique du Panic Room : “Vivre ma vie au quotidien, sortir le soir, c’est dur. C’est la “Durevie”, plaisante-t-il”. On le comprend, c’est notre “Durevie” à nous aussi…

Le meilleur déguisement de la soirée : Probablement le dresseur de licornes. En tout cas, la tenue fait autant un carton auprès de la gent féminine que celle d’un soigneur le bébés dauphins (L’idée vous paraît étrange ? Essayez pour voir !).

L’anecdote de la soirée : Une certaine Laura Sambrana a comme qui dirait aussi eu un gros cadeau d’anniversaire ce vendredi 31 au soir vu qu’elle s’est vu offrir par le club et quatre de ses amis une bouteille. Pourquoi ? Comme ça !

La phrase de la soirée : Une fille à son copain : “Elle était déguisée comment la fille qui t’a dragué quand j’étais aux toilettes ?”
“Euh… En thon, je crois”. (5 points pour le garçon).