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Chronique : Le Blue Festival au Dock Pullman, un week-end illuminé

La Blue Origin s’est transformée en Festival de sons, lumières et ambiances aux couleurs de la fête. On y était samedi soir, le temps d’oublier Paris pour une nuit bleutée.

Joren ouvre le bal, les 3500 m² déjà presque remplis

Saint-Denis, aux portes de Paris et de la Porte de la Chapelle, non loin des enregistrements TV, le Blue Festival a posé ses bagages sonores le temps d’un week-end, vendredi 10 et samedi 11 avril. Peut-être moins aguerris que certains clubbeurs, nous voilà en piste samedi pour une nuit qui s’annonçait merveilleuse : non seulement la Douce Productions, organisateurs de l’événement Blue a mis le paquet sur la programmation (des Djs reconnus internationalement) mais surtout, sur la scénographique. Le lieu vide dont quelques photos circulaient déjà sur notre site donnait envie. Le lieu plein, samedi soir, ne faisait que confirmer une belle expertise en matière d’installation lumières, sons et toute l’ambiance Festival qui a pu en découler.

22h, Joren entre en scène. Et c’est bien là toute la beauté du Blue Festival, les entrées des Djs sont à chaque fois annoncée en grande pompe : impossible de les rater ! Thibaut, déjà présent vendredi soir, nous explique qu’il adore la mise en scène prévue à chaque changement de set :

J’ai l’impression d’être à un “concert” techno, j’en prends plein les yeux !

Pendant une heure, le Dock Pullman, installé à la perfection et surtout assez grand pour accueillir au moins 10 000 personnes pendant le week-end laisse le plaisir d’écouter, de se lâcher tout en étant libre de ses mouvements. Autrement dit, tout l’espace de la fête et de l’expression sans être collés à son voisin tout transpirant.

Le bleu est une couleur chaude

23h, Coyu “Le roi Catalan” a pris les manettes jusqu’à 1h. L’ambiance, bon enfant et positive, n’a pas eu de mal à s’installer créant une atmosphère douce et chaleureuse. Le jeu de lumières, toujours plus intense et perfectionné, donnait l’impression de se retrouver dans une boule à facettes géante. Et l’esprit festival, très présent, se confirmait jusqu’aux petites blagues de l’un des barmen :

C’est la Blue donc je te prépare un cocktail musical directement servi dans tes oreilles !

1h du matin, Claptone entre en piste, l’oiseau de nuit continue de prolonger cette fête bleue avec son beau masque. De plus en plus de monde arrive au Dock Pullman, d’une tranche d’âge plutôt jeune, les trentenaires se faisant plus discrets. Déguisements, couronnes de fleurs pour certaines filles, t-shirts à textes pour certains garçons, le son ne s’est pas arrêté aux looks de la soirée, chacun se lançant dans une frénétique danse agréable, envoûtante, suave. A l’écoute de “Wrong” puis de “Dubh Artach”, la foule se lâche davantage, toujours avec le sourire aux lèvres. Un groupe d’étudiants en école d’archi, venu spécialement de Caen pour la Blue, explique son déplacement :

Pour nous, c’était l’immanquable des événements parisiens, on ne voulait pas la rater donc on organise ce voyage club depuis 2 mois.

Claptone clotûre son DJ set avec “No Eyes” (Just Kiddin Remix) et quitte la gigantesque scène surélevée du Dock Pullman.

John Digweed et Olivier Koletzki montent le son

02h30, du monde arrive encore, peu étonnant vus les 14 000 personnes annoncées présentes sur l’événement Facebook de la Blue. Changement de set, John Digweed prend ses marques. Véritable star anglaise, reconnue à New York et partout dans le monde, John Digweed pousse littéralement le son, le volume sonore monte d’un cran dès son arrivée. Et ses fans parmi les festivaliers sont nombreux, quelques visages s’illuminent aux premiers sons. Un “Call to Action” lancé, deux gros ballons flottants sur le public, des lumières toujours plus bleues et foudroyantes, la Blue n’a pas menti sur ses promesses de grand festival techno. Olivier Koletzki clôture ce week-end festif et graphique, les plus motivés étant restés jusqu’à la fin, 6h – voire un peu plus. Et comme le dit Camelia sur la page Facebook de l’événement, “Franchement, on ne voulait pas que ça s’arrête ! #vitevitepourlaprochaineblue“. Vivement la prochaine, oui !

Le plus de la soirée : On voit que les organisateurs ont mis les moyens côté sons et lumières, chapeau, c’était vraiment réussi.

Le moins : Les consommations un peu élevées comme dans de nombreuses soirées parisiennes.

La rencontre de la soirée : Deux frères déguisés en Anonymous, “Promis ce soir, on ne pirate rien à la Blue“. Et ils ont tenu leur promesse jusqu’à 6h, ouf !