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Chronique : la Fête de l’Ours au Musée de la Chasse et de la Nature

Mercredi soir, le Musée de la Chasse et de la Nature remettait au goût du jour un rite ancestral : la Fête de l’Ours. Projection, performances, concert, DJs et cocktails, la version moderne du rite a bouleversé le calme habituel du musée. Récit et images.

La Fête de l’Ours, encore célébrée dans trois villages des Pyrénées françaises, s’est installée à Paris mercredi soir, au Musée de la Chasse et de la Nature. En février, l’ours termine son hibernation et il sort de sa tanière, c’est ainsi l’occasion de fêter le renouveau de la nature. C’est ce qu’on n’a pas manqué de faire mercredi soir.

En partenariat avec Les Inrocks et la revue Billebaude qui sort son numéro 9 dédié à l’animal, le musée parisien a offert une soirée très poilue et haute en couleurs. De 19h30 à minuit, des ours(es) de toutes tailles et de tous styles se sont rassemblés dans les étages et au sous-sol du musée, aménagé pour l’occasion en piste de danse sauvage.

Hommes-ours, cocktails et musique sauvages

L’entrée par la cour annonce déjà la couleur : une projection immense de l’artiste Vivianne Perelmuter montre des images d’hommes-ours et retrace ces rites ancestraux, alors que le food-truck Hutch propose des hot-dog pour réchauffer les affamés sortant de leur hibernation.

Jusqu’à 21h30, l’accès au musée était gratuit. L’occasion de découvrir les collections, mais aussi de profiter de toutes sortes de surprises et performances poilues qui se succédaient au fil des salles. Au rez-de chaussée, on avait, par exemple, de drôles de chansons interprétées par un guitariste à la toison brune, des histoires d’animaux sauvages et un véritable homme-ours grognant sur sa chaise.

La Fête de l'Ours

La Fête de l’Ours

Au premier étage, on pouvait croiser un musicien aux instruments très mystérieux, assister à des lectures de La Peau de l’Ours de Joy Sorman par un couple d’acteurs aux côtés de l’Ours Blanc, ou encore voir un homme de la nature reconstituer une société d’animaux sauvages avec ses figurines et à coups de “Groaaah”, “Grooww” et “Rrrrrhhh”.

Pendant ce temps, la fête se poursuivait au sous-sol. L’Ours Bar avait, pour l’occasion, ramené sa meute de barmen et proposait ses deux meilleurs cocktails signatures : “La Grande Ourse” à base de vodka, et “Le Jardin Anglais” au gin, citron et concombre. La Bière de L’ours était aussi présente, toute proche de la piste de danse tenue par les DJs des Inrocks et leur set de musique de sauvages.

À la fermeture du musée, tout le monde s’est rassemblé au sous-sol. Les ours ont trinqué et dansé une dernière fois avant de sortir de leur tanière.