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Chromatics, le Jersey Club… Nos paris pour 2015

Chaque début d’année apporte son lot de paris, de Bjork à la basket lumineuse, voici les nôtres.

Le rap se portera bien : Rae Sremmurd, Bobby Shmurda, OG Maco, Kacy Hill, Lil Herb ou Yung Lean (sans compter un nouvel A$AP Rocky) les freshman de 2015 ont déjà les épaules solides

parce qu’avec Arca et the Haxan Cloak à la production, Vulnicura risque d’être froid d’effroi et l’auditeur chaud cacao.

Future Brown parce que Fatima Al Qadiri, J-Cush et Ngunzunguzu sur un même bateau, ça risque de faire des vagues.

L’EDM va infecter le reste du monde parce que les premiers investissements ont commencé en Inde et au Mexique notamment.

La production collaborative par le cloud car, comme expliqué ici, le principe de GitHub a été pensé en musique, ça s’appelle Splice et pourrait offrir des oeuvres collaboratives d’un genre nouveau.

808 The Movie, parce que cette petite machine de la compagnie Roland méritait bien un documentaire où interviennent toutes sortes d’anonymes : Pharrell, David Guetta, Richie Hawtin, Phil Collins, Lil Jon, Afrika Bambaataa, Norman Cook, Rick Rubin, Diplo ou Goldie.

Chromatics, parce qu’ils n’ont jamais écorché un album.

Inherent Vice, parce que P.T Anderson, parce Thomas Pynchon, Parce Joaquin Phoenix, Parce que Joanna Newsom.

Le retour des concerts de rock grâce à la fougue d’organisateurs qui décrassent le sujet, de Gone With The Weed à Psychotic Reaction.

In Paradisum parce qu’en annonçant Roger West, Run Dust, k a u m w a l d, et un nouveau Low Jack, 2015 s’avère déjà fructueuse pour la maison parisienne.

1080P parce que sa nostalgie du futur ne peut que prendre de l’ampleur en 2015

PC Music parce que le futur de la nostalgie ressemblera (hélas ?) à ça. Aussi la porosité entre un certain mainstream et un certain underground.

Le retour après une décennie d’absence parce qu’entre Sleater-Kiney et Prodigy l‘âge d’or des seniors actifs semble sonner.

LIFE parce que la sur-esthétisation d’Anton Corbijn sur un sujet comme la bromance entre le photographe Dennis Stock et James Dean, ça fera de belles images.

Oscar Powell et l’importante ironie qu’il amène via sa techno et son label Diagonal

L’élévation des niches, l’hyper-accessibilité à l’heure Internet (aura au moins cet avantage) permet non seulement de proposer une esthétique audacieuse (voire marginale/singulière) mais aussi d’être entendu et facilement partagé.

The House That Chicago Built, parce qu’en posant la simple question “quel était le tout premier album de House jamais paru ?” à la crème mondiale de la house (et David Guetta) Lil Louis a réussi à faire tout un documentaire sur “la véritable histoire de la house“. Ça semble passionnant et ça sort enfin en 2015.

Le Jersey Club parce qu’il a pris un tremplin avec Cashmere Cat et son envol sur du Lido.

Hiro Murai, l’auteur du plus beau clip de 2014 (Never Catch Me de Flying Lotus). Il a toujours été excellent – que cela soit pour Shabazz Palace ou Childish Gambino – il sera encore plus en 2015.

Apple Watch un engouement qui se dégonfle avant d’avoir pris pour wearable tech qui fonctionnera forcément. Remember l’iPad. Et figurez-vous une ère où la personne que vous avez croisé ne lisait pas l’heure, elle pratiquait un selfie.

La basket lumineuse / la chaussure de retour vers le future. “Time is a flat circle” disait le philosophe. Adorées/détestées enfant, peu importe, elles sont (re)commercialisées en 2015.