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Chemicals, le nouvel album de The Shoes : “On a eu un syndrome Laurent Voulzy”

Le nouvel album de The Shoes sera chimique et risque de piquer les yeux. On en parle avec eux, dans leur loge avant la soirée Villa Schweppes au Mondial du tatouage.

The Shoes, c’est Guillaume Brière et Benjamin Lebeau. Originaires de Reims, ils font partie de la team Brodinski, Woodkid ou encore Daft Punk, un groupe de frenchies qui plaisent autant en Europe qu’outre-Atlantique. Après leur succès Crack My Bones en 2011, des titres comme “Stay the Same” ou “Time to Dance” qui tournent encore dans nos têtes, le duo sort un nouvel album très prochainement et nous en a parlé en avant-première, lors de leur venue à la soirée Villa Schweppes au Mondial du Tatouage. On s’attend à quelque chose de violent avec des featuring de qualité.

Villa Schweppes : Votre nouvel album vient de se terminer, on en parle ?

On a eu un petit syndrome Laurent Voulzy.

Benjamin Lebeau : Grosse actualité ! On vient tout juste de finir l’album, en fait, on l’a terminé hier. On a eu un petit syndrome Laurent Voulzy c’est-à-dire que l’on a mis beaucoup de temps à le finir.
Guillaume Brière : Mais là ça y est, on a fini, on change tout pour le live, pas mal de nouvelles idées. Et on prépare un clip qui va être un peu surprenant… Mais sur un morceau très court, enfin vous verrez !
BL : Ça va être très violent et en tout cas, tout ce qui concerne la musique, c’est fini.

Est-ce que l’on peut en savoir plus, qu’est-ce que l’on va trouver sur cet album, quel est son titre ?

GB : Le titre de ce nouvel album est Chemicals pour de multiples raisons. On a commencé cet album avec un esprit très énervé
BL : Très techno, très industriel.
GB : Et on a fini avec de belles chansons pop pour les gonzesses. (Rires). C’est un mix de tout ça.

Avec qui avez-vous travaillé sur ” Chemicals ” ?

On a un morceau avec Petite Noire par exemple. On a aussi un morceau avec Sage.

GB : Comme d’habitude, il y a beaucoup de featuring parce que nous ne savons pas chanter…
BL : Ni écrire en anglais.
GB : Par respect pour la musique, on ne chante pas du tout. (Rires).
BL : On l’a mixé à Londres, on a beaucoup travaillé en Angleterre encore une fois pour cet album.
GB : Notre envie, c’était de ne pas viser des gros featuring de maisons de disques, il n’y a aucun name dropping. On a un morceau avec Petite Noire par exemple.
BL : On a aussi un morceau avec Sage qui est dans le même label que nous. On a deux titres avec Esser qui était déjà sur notre premier album Crack My Bones, c’est très facile de travailler avec lui. Et on a aussi fait des morceaux avec plein de gens inconnus que l’on a envie de faire découvrir…
GB : Mais bon, on n’a pas de featuring avec Iggy Pop désolé.

Pour votre clip, vous avez fait appel à qui ?

BL : le clip a été réalisé par Émile Sernin, le mec qui fait Forever Pavot.
GB : On aime beaucoup son travail, avec nos envies cinématographiques dans nos précédents clips, puis finalement on a décidé de changer radicalement, c’est parti dans un autre truc très loin… C’est très politique.
BL : Plus gore, plus bordélique. C’est moins joli mais pas moins bien pour autant. On pourra le découvrir avant l’été.

On est au Mondial du tatouage, vous en avez quelques-uns chacun. Qu’est-ce qu’ils représentent ?

Je pourrais me faire tatouer un portrait de Johnny Hallyday.

GB : J’ai compté, j’ai 11 tatouages, je suis dans la culture minis tattoos un peu partout, genre stickers. Donc certains je vais forcément les regretter à un moment ou à un autre et certains je les aime bien. Mais au Salon du Tatouage, c’est vrai que c’est gros tatouages, grosses pièces, je n’ai pas vu encore de stand petit truc rigolo… Mais peut-être qu’un jour je ferai un grosse pièce qui sait… Je pourrais me faire tatouer un portrait de Johnny Hallyday. Ça me fascine. Tu sais, quand tu vas en vacances en bord de mer, tu as toujours des femmes qui ont Johnny tatoué, de différentes périodes. Puis le tatouage a vieilli, il se déforme et ça donne une sorte de morphing…
BL : Ça passe toujours bien en plus. Nous, on n’est pas de grands tatoués non plus.

Le dernier en date, c’est lequel ?

GB : C’était il y a deux jours, sur le bras, “ciao !”. (ndlr : C’est un good bye, cf photo). Un “Rocketman”, peut-être qu’un jour je me suiciderais catapulté par un canon.
BL : Tu m’appelleras, j’aimerais bien voir ça. (Rires).

Dernière question, que faîtes-vous la nuit ?

Quand je ne fais pas de musique, je suis un beauf en fait. (Rires).

BL : Je vis la nuit.
GB : La nuit, je mens. On travaille la nuit aussi, tous les deux on peut dire que l’on est des nocturnes. Si je ne travaille pas, je vais au pub, je regarde le foot. Quand je ne fais pas de musique, je suis un beauf en fait. (Rires).
BL : Et moi un ado. Je joue à la console.