Comme dit l'expression : "Gardons le meilleur pour la fin". On a pourtant du mal à y croire ce samedi 19 juillet quand on reçoit, à 20h30 et sur notre portable, le message suivant : "Le concert de Jeffreys Garland est annulé pour cause d'intempéries". Et oui, il pleut ce soir et les lives du BIG Village n'auront pas lieu. Un de nos acolytes s'inquiète : "J'espère que Stromae pourra monter sur scène, lui. Je me souviens quand même que l'année dernière M83 avaient dû repartir avant de pouvoir se produire". Pas de panique, l'artiste sera bien au rendez-vous Stade Aguiléra à 22h45 tapantes. Et alors, verdict ? Comme attendu, ce dernier a ramené du monde... beaucoup de monde, que ce soit des mères de familles, leurs enfants ou les grands-parents de ces derniers. Stromae a définitivement la capacité à rameuter les foules et ce pour la bonne raison qu'il nous offrira ce soir encore un live impeccable : jeux de scène parfait, lightshow hallucinant et... rappel un peu déroutant ! En effet, à la fin de son live et le "Merci" en lettres lumineuses géantes (un peu cheesy ce "merci"), le musicien belge balance un track très électro sur une scène plongée dans le noir. "Ça y est, c'est Kavinsky", se demande un festivalier. Non, le maestro est bien encore sur scène - et entamera d'ailleurs après un air a cappella façon "Le lion est mort ce soir" de Pow Wow - et il faudra attendre 0h45 avant de ne pouvoir assister au live Outrun. "Beaucoup trop back to the 80's pour moi", regrette un compagnon de route du soir.
Les trois garçons de dOP font la fête comme s'ils étaient dans leur salon
Ok, direction donc la BIG Boite. C'est là que l'on retrouve une bonne partie de notre bande dont Bertrand Chameroy qui se retrouve (comme tous les soirs) accosté tous les mètres pour une photo souvenir. Klingande est derrière les platines et tente d'éveiller notre attention mais rien à faire : depuis Laurent Wolf, le saxo c'est définitivement pas notre tasse de thé. Heureusement que Damien de The Mekanism prendra le relai à 2h. La Halle d'Iraty est pleine à craquer (encore plus que lors du live de Gesaffelstein), le public commence à sérieusement s'échauffer, "à cause de la pluie", interprète l'un des vigiles à l'entrée des bachotages. Il est presque 4h, l'ambiance a définitivement switchée, d'autant plus que le producteur masqué Claptone vient de débarquer sur scène. On se croirait maintenant carrément dans Eyes Wide Shut ! La suite sera plus floue. On se souvient juste qu'il a tellement plu (les routes ont carrément été inondées) qu'on a décidé de rester faire la fête avec dOP et on est pas les seuls : à 6h du matin le club est encore blindé. Les trois DJ's producteurs installent un canapé sur la scène et commencent à distribuer des verres dans le public. Les organisateurs et amis du groupe dont Naughty J (toujours de la party) montent sur l'estrade et se mettent à danser. On se croirait presque chez nous, dans notre salon, à la différence près que notre living-room ne peut pas accueillir 1500 personnes.
Le plus du jour : Le live de Stromae. Qu'on l'aime ou pas (ça existe des gens qui détestent Stromae ?), on doit bien reconnaitre que l'artiste est une vraie bête de scène.
Le moins : La sécurité du festival. À vous tous les vigiles du BIG : LAISSEZ TRAVAILLER NOTRE PHOTOGRAPHE, MERCI.
La rencontre du jour : Damien de The Mekanism, peut être le DJ qui a le plus de copains en soutien ce soir.
La phrase du jour : L'appellation plutôt : "La Bifle", le cocktail à la vodka, purée de fraises et champagne du bar Palacito à Biarritz. Sans commentaire.
