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BIG Festival : Gesaffelstein, Brodinski et The Hacker enflamment Biarritz

Le BIG Festival a fait les choses en grand pour sa sixième édition ! Après les lives de Jabberwocky et Oizo hier, le cool festival basque a convié pour son deuxième soir Gesaffelstein, Brodinski, The Hacker et Louisahhh!!! Sympa !

C’est sous un soleil de plomb que l’on atterrit à Biarritz ce jeudi 17 juillet après-midi. Il fait 35°, tous les festivaliers et surfeurs se sont donnés rendez-vous au BIG Village sur la plage de la Côte des Basques pour aller écouter Stand’arT puis Smile et, enfin, Jamaica. Corner beauté, barber shop, camionnette de cartomancienne, atelier DIY… On trouvera de quoi s’occuper jusqu’à la fin de la journée ! Vers 19h, on croise Hirmane Abdoulhakime : “Le bon spot à cette heure-ci, c’est les 100 Marches, un mythique bar à tapas en haut de la côte”. On suivra ses indications mais on ne trouvera finalement en haut des trop nombreux escaliers (on comprend mieux le nom donné à ce hot spot) que l’Etxola Bibi. “C’est normal, c’est la cabane qui remplace les 100 Marches”, nous apprendra-t-on le lendemain. La vue de devant est magnifique mais l’est beaucoup moins à l’arrière du bar où l’on n’aperçoit que les voitures et ce qui ressemble à un parking. Pas grave, nous avons rendez-vous pour dîner au Bar Jean, en plein coeur du Marché des Halles de Biarritz. À la carte sont proposés tapas, sangria et paëlla maison : rien à dire on est bien dans le Sud-Ouest !

Du BIG Village au BIG Live

Notre repas terminé, on file en direction de la Halle d’Iraty où ont lieu cette année tous les after shows. “Par le bus c’est assez rapide”, nous conseille-t-on. Effectivement, on mettra un petit quart d’heure seulement à arriver sur place… mais via un bus rempli de jeunes étudiants chantant (criant) des chansons paillardes derrière un chauffeur de bus impassible. C’est, paraît-il monnaie courante ici, et encore plus pendant les Fêtes de Bayonne. À l’entrée du club, les jeunes (le public l’est assez ce soir) commencent à s’échauffer : “Gesa ! Gesa ! Gesa !”, crient-ils. On sait qui est la tête d’affiche de ce soir… C’est pourtant Louisahhh!!! qui est aux commandes des platines à minuit. Il faudra attendre encore 1h30 avant de voir arriver la première star du jour (Gesaffelstein, donc) sous les hurlements d’une foule littéralement en transe. En ce qui nous concerne, on est moins enthousiastes que ces derniers mais on reconnaît que la grosse techno sombre de Mike Levy colle parfaitement au cadre de ce hall industriel d’Iraty. “Il vient de passer deux fois “Viol”, non ?”, remarque un garçon dans le public. Effectivement, on n’en demandait pas tant…

Brondinski fait le job

Le show durera 1h30 puis les lumières se rallumeront un peu et c’est une nuée de jeunes au visage rougi par la chaleur qui s’amasseront sur l’immense terrasse, dehors. Pas longtemps puisque c’est au tour de Brodinski de mixer. Ce dernier prouve en un set ses talents de DJ. Entre deux tracks, Louis danse derrière ses platines, on le voit s’amuser, prendre du plaisir et c’est vraiment communicatif ! Du coup, on continuerait bien à faire la fête avec lui et The Hacker mais les taxis se font rares la nuit sur la Côte Basque et demain on a rendez-vous avec Metronomy, Placebo, DJ Falcon et le grand Kerri Chandler.

Le plus du jour : L’apéro au BIG Bar du BIG Village au moment du coucher du soleil. LE spot de tous les artistes et festivaliers bien renseignés.

Le moins : Des lasers et autres projecteurs et gyrophares sont installés un peu partout dans la Halle d’Iraty. On en prend plein les yeux. Trop.

La rencontre du jour : Antoine et Florent de Jamaica avant leur set sur la plage de la Côte des Basques, devant la mer et bien installés sur un transat : “Ça va, on est bien là!”. On confirme.

La phrase du jour : Elle revient à notre photographe qui en plein live de Gesaffelstein avoue : “On se croirait dans un film d’Haneke”. Oui, la musique de Mike Levy n’est pas à proprement dire “festive”.