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Barbès : Le nouveau Pigalle !

Vous voyiez “Bèsbar” uniquement comme le rendez-vous des revendeurs de cigarettes à la sauvette ? Détrompez-vous, on peut désormais y aller pour se faire une toile et boire des verres. Anatomie d’un quartier en devenir.

Vous voyiez “Bèsbar” uniquement comme le rendez-vous des revendeurs de cigarettes à la sauvette ? Détrompez-vous, on peut désormais y aller pour se faire une toile et boire des verres. Anatomie d’un quartier en devenir.

Jeudi 18 avril, le quartier de la Goutte-d’Or est en fête. Pourquoi ? Le Louxor, la plus vieille salle de cinéma de Paris, vient de rouvrir ses portes au 170 boulevard Magenta, dix ans après son rachat par la Mairie de la ville et des travaux estimés – quand même – à 25 millions d’euros. Classé “art et essai”, le bâtiment à la déco néo-égyptienne propose désormais une programmation de films indépendants et des “vins d’artisans” à siroter sur sa terrasse avec vue imprenable sur le Sacré-Coeur. Sur une autre terrasse privative, Le cinéma envisagerait même d’installer des ruches pour produire son propre miel. Le Louxor, le new Grand Palais ?

Un nouveau Sans Souci va ouvrir ses portes boulevard Barbes

De l’autre côté du boulevard Barbès, en face du magasin Tati, un autre spot pour bobos devrait voir le jour d’ici janvier 2014 : il s’agit de la Brasserie Barbès. Monté par Pierre Moussié et Jean Vedreine, les propriétaires des bars branchés Chez Jeannette et Le Mansart, l’établissement de 600 m² mixera restauration et espace club. Alors on oublie le 10ème arrondissement et Pigalle, c’est désormais dans le “18 ” que ça se passe la nuit tombée. D’ailleurs, depuis le mois d’avril et jusqu’à fin juin, sont organisés des “apéros festifs” dans les bistrots du quartier et sur les marchés. On vous aura prévenus.

Juliette Hautemulle