Transformer 500 m² d’ateliers en un restaurant thaï à la déco coloniale aussi chic que ne l’est sa cuisine : voilà l’ambition des patrons du nouveau Bambou. On vous fait la visite virtuelle des lieux. Lieux qui recèlent de trésors cachés…
“C’est toujours le lieu qui dicte l’histoire qui suit”, dixit Thomas Delafon et Jean-Pierre Lopes, les deux fondateurs du Bistrot Vivienne, du Vin des Pyrénées, mais aussi du Très Honoré et, aujourd’hui du Bambou. Ce dernier est le fruit d’un coup de foudre, celui d’un atelier de tissus de 500 m² situé rue des Jeûneurs, dans le 2ème arrondissement. Cet espace, les deux entrepreneurs ont immédiatement décidé de le transformer en une table thaï à mi-chemin entre le gastro’ et la cantine de quartier.
Pour ça, ces derniers ont confié la scénographie à Clémence et Clément Goutal (Le Hibou, La Fidélité, Professore…). Les deux architectes d’intérieur ont imaginé un restaurant décoré à la manière des salons coloniaux.
Un restaurant avec terrasse avant tout
On passe d’abord devant un mur de cages à oiseaux chinées en Chine – “La Volière” – un dragon de cuir et métal (signé Zoé Rumeau) et un ascenseur qui rappelle l’époque des exports. Plus loin, s’ouvre un immense espace entre un bar à cocktails sur-mesure (et sans comptoir !) et une salle avec une grande hauteur de plafond, des ventilateurs géants et un joli parquet laqué noir.

La première salle avec bar du Bambou

La première salle avec bar du Bambou – Photo 2
Deux marches plus loin, une seconde salle façon galerie vient compléter ce restaurant. De ce côté, les tables en marbre côtoient les vieilles photos de classes exotiques tout en longeant d’immenses baies.

La salle principale du Bambou

La salle principale du Bambou – Photo 2
Franchissez-les pour ne pas rater le très joli jardin-terrasse. On parie que vous viendrez squatter les lieux dès qu’il y aura un rayon de soleil…

Le jardin-terrasse du Bambou

Le jardin-terrasse du Bambou – Photo 2

Le jardin-terrasse du Bambou – Photo 3
Au bout de la galerie, une grande porte singulière (rappelant la prison centrale d’Hanoï, paraît-il), laisse apercevoir Antonin Bonnet (un ancien du Sergent Recruteur) et son équipe. Le Chef – époux d’une Coréenne – a souhaité nous offrir une vraie cuisine thaï avec des produits français. Ses suggestions, d’ailleurs : “Les Pad thaï – sticky-juste-ce-qu’il-faut –”, la salade de papaye aux ailerons de volaille et les desserts comme le baba aux litchis frais, la crème de citronnelle et la crème de combava.

Un plat du Bambou
… mais pas qu’un restaurant !
Le voyage ne s’arrête pas là ! En effet, en passant une tête à droite, au rez-de-chaussée, on découvre une première surprise : “Le Petit Salon“. Il s’agit d’une sorte de cabinet cosy avec souvenirs de voyage, plafond en natte de bambou, gros canapés et cheminée en marbre. De quoi nous donner envie de prolonger le dîner…

Le Petit Salon du Bambou
Si ce n’est pas encore le cas, “Le Fumoir” en sous-sol devrait finir par vous convaincre. Il s’agit d’un lieu à part entière (une volonté des patrons) qui rappelle un peu un club anglais. Plus confidentiel mais tout aussi confortable que le Petit Salon, ce Fumoir n’est pas que réservé aux intoxiqués. Tous peuvent (doivent ?) passer, ne serait-ce que pour – et c’est un autre détail qui nous a plu – le billard ! Et oui, comme c’est le cas en Asie du Sud-Est, une table a été mise à disposition des clients. Et si vous n’êtes pas très joueur, sachez qu’il vous sera toujours possible de vous poser dans l’un des fauteuils crapauds en velours ou sur l’une des méridiennes. Il se chuchote même que bientôt, une carte de cocktails devrait voir le jour…

Le Fumoir du Bambou

Le Fumoir du Bambou – Photo 2

Le Fumoir du Bambou – Photo 3

Le billard du Bambou