Au Contrast à Dijon, plus rien ne s’oppose à la nuit

À la fin de l’été, un nouveau club a ouvert à Dijon et pourrait bien vous faire oublier le mythique An-fer où venait se produire Laurent Garnier. Son nom est Contrast. Visite des lieux.

Quand on vous dit Dijon et musique électronique, vous pensez forcément – et à juste titre – An-fer et Laurent Garnier. Et pourtant, la scène locale est, paraît-il, riche de jeunes talents qui de demandent qu’à émerger, qu’à s’exprimer. Bonne nouvelle pour eux : depuis le vendredi 18 août, ils peuvent désormais le faire au nouveau Constrast.

Situé au sous-sol d’une galerie marchande de l’hyper centre dijonnais, ce nouveau club à la déco industrielle a été ouvert par un certain Nebih Sagiroglu, bien épaulé par une équipe de passionné. Tout ce petit monde avait une idée en tête (ou plutôt deux) : nous proposer une programmation ultra-variée et “casser les barrières spatio-temporelles”, expliquait sur PWFM Olivier, l’un des directeurs artistiques. À défaut d’avoir créé une porte des étoiles, la team a eu le mérite d’ouvrir un lieu chaleureux avec un DJ Booth au milieu du dancefloor et un bon sound system. Un temple nocturne dans lequel on viendra aussi bien écouter de la house, de la techno, du hip-hop/jazz/funk, de l’afrobeat, ou encore de la drum’n’bass, de l’acid, de la trance, du disco, voire parfois du hardcore. “Au Contrast on vit le présent, on se projette dans le futur et on respecte le passé”, se justifiait Olivier.

La programmation des mois à venir confirment ces dires. En effet, ont été bookés au Contrast autant d’activistes de longue date tels que Jack de Marseille (le 18 novembre) et Electric Rescue (le 28 octobre) que de plus jeunes pousses comme AZF (le 4 novembre).

Les plus : une chaine retransmettant les sets des DJ’s en différé voire en direct est en projet et on parle même de possibilité de se restaurer bientôt à partir de 5h du matin. De quoi nous donner envie de rester toute la nuit !