La nouvelle badass du rap féminin américain a sorti hier elle-même son premier album Dirty Gold, sans l’accord de sa maison de disques. Culottée ! On revient sur son parcours.
On vous en avait déjà parlé dans notre article sur les “badass de la pop”, Angel Haze est une jeune rappeuse de 22 ans originaire de Detroit qui monte qui monte.
Avec dans sa team Iggy Azalea ou encore Azealia Banks, elle révolutionne le hip hop féminin. Lyrics trash, clips badass et décomplexés, Angel Haze impose son style et le sien consiste à produire d’excellents remixes. On l’a découverte avec sa cover de “Cleaning Out My Closet” d’Eminem, puis ses reprises des chansons de Kanye West “All Of The Lights”, “No Chuch in The Wild”, “Watch The Throne” et récemment “New Slaves”. Elle s’est aussi fait remarquer en sortant une version street de “Papaoutai” de Stromae.
Déput 2013, elle annonçait la sortie de son premier album, Dirty Gold, et présentait quelques mois après ses deux premiers singles “No Bueno” et “Echelon (it’s my way)”.
Hier, lundi 30 décembre, agaçée de voir la date de sortie de son opus constamment repoussée par sa maison de disques Island/Republic Records (la dernière annoncée était le 3 mars), la rappeuse a mis elle-même son album en ligne sur SoundCloud.
La maison de disques s’est empressée de reprendre l’affaire en main et de le mettre officiellement en ligne sur iTunes. Mais trop tard, les 12 morceaux en ligne avaient déjà pu être téléchargés par les fans.
A la première écoute, on comprend l’excitation de la rappeuse, Dirty Gold est un très bon premier album. Avec un flow à faire pâlir les meilleurs, Angel Haze nous raconte son histoire. Elle rappe et chante sur des tracks éclectiques mêlant rap, hip hop, R&B et électro. Un très beau premier opus bourré de hits et qui dessine une carrière plus que prometteuse pour la rappeuse.
Téléchargez Dirty Gold sur iTunes
