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Agoria 360 : un live à 3842m d’altitude!

Avant de devenir notre rédacteur en chef invité (au mois de mai), Sébastien Devaud alias Agoria a accepté de nous parler de son métier de DJ et producteur de musique électronique ainsi que de son live “360” au Black Weekend.

Villa Schweppes : Alors Agoria, c’est quoi ce projet 360 que tu viens nous offrir au Black Weekend ?

Agoria : Alors en fait c’est assez simple. On s’est dit, vu que j’aime jouer plein de choses différentes, on va trouver 4 lieux originaux (L’Aiguille du Midi, les Grands Montets, L’Hôtel du Montenvers, la patinoire de Chamonix) et on va jouer 4 sets électro en compagnie de bons potes. On ne pouvait pas mieux faire ! On est là, à 3842m, c’est juste énorme. 360 c’est pour cette visibilité que l’on a ici. On touche presque le ciel ! Ça va être un vrai marathon. Après ce live, on va redescendre dans la vallée, puis remonter et on finira à la patinoire. Je suis déjà essouflé avec l’altitude. C’est drôle, en arrivant j’ai cherché la buvette mais finalement je n’ai vraiment pas besoin d’un verre, je flotte complètement !

Comment définirais-tu ta musique ?

Géniale ! (rires). Non, c’est difficile, je suis assez versatile. C’est vrai que j’aime faire beaucoup de trucs différents. En studio, je n’arrive pas à me dire que je vais refaire la même chose. J’écoute toujours des artistes issus de l’ancienne scène de Detroit mais j’adore aussi bosser avec des artistes d’aujourd’hui, comme Tale Of Us que j’aime beaucoup.

Et concernant ton prochain maxi/album, tu peux nous en parler ?

Il y aura deux prochains maxi en fait. Un qui sortira fin mai sur le label de Tale Of Us “Life and Death” et un autre qui sortira sur un label anglais qui s’appelle “Hotflush” (Le Scuba). Ce sont des labels très underground et élitistes que j’adore. Concernant l’album, il viendra après, en janvier février de l’année prochaine. Il sera beaucoup plus ouvert.

Est-ce qu’il y a un club où tu as adoré jouer, un souvenir marquant de live ?

Oui, récemment, j’ai joué au Warung au Brésil, près de Florianopólis. C’était extraordinaire ! Les Brésiliens font vraiment un public particulier. L’atmosphère, l’accueil … c’est dingue, les gens ont trop le smile. Sinon, je crois vraiment que ce live au Black Weekend restera un souvenir marquant. Je ne suis pas quelqu”un de très branché montagne d’habitude vous savez, et là, je m’éclate !