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2ème jour à Cannes : Bagarre et Rebotini mettent le feu à la Villa Schweppes

Bagarre est venu mettre une droite au public de Villa Schweppes, suivi par Arnaud Rebotini qui a torpillé des classiques house. On ne pouvait pas rêver mieux pour poursuivre cette nouvelle saison cannoise.

Arnaud Rebotini à la Villa Schweppes à Cannes le 11 mai 2018

Arnaud Rebotini à la Villa Schweppes à Cannes le 11 mai 2018

À peine remis de nos émotions de la soirée d’inauguration, nous nous envolons vers une folle nuit cannoise, à la Villa Schweppes, bien entendu. Après la douceur de Clara Luciani, on change radicalement de décor pour cette seconde soirée qui s’annonce hautement électronique.

Initialement prévus à 0h30, les membres de Bagarre se font attendre et créent finalement la surprise aux alentours de 1h du matin. Vêtus d’un survêtement de sport, les cinq larrons du groupe parisien ont prévu de nous faire transpirer. Il est très amusant de voir leur total décalage avec le dancefloor rempli de costumes et de robes de soirée. À grand coup de kicks bien gras et de claps raisonnants, Bagarre a réussi à dompter un public, au départ timide, qui finira quelques morceaux plus tard en pogo (dans une ambiance bonne enfant, malgré tout). Une première à la Villa Schweppes !

Les titres les plus décisifs dans ce switch d’atmosphère ont certainement été le single “Béton Armé” mais, surtout, l’hymne clubbing “Danser seul (ne suffit pas)”. Après presque une heure de show, le groupe nous laisse avec un dernier morceau, “The Man With The Red Face” de Laurent Garnier, sur laquelle il scande : “La jeunesse emmerde le Front National”. Un clin d’oeil au combat que mène le mythique producteur français.

Bagarre à la Villa Schweppes à Cannes le 11 mai 2018

Bagarre à la Villa Schweppes à Cannes le 11 mai 2018

L’effervescence continue avec l’arrivée de monsieur Arnaud Rebotini, venu aussi à Cannes pour fêter les 30 ans du Rex Club. Le producteur entame son set avec “Premier Club”, un titre issu de la bande originale du film 120 Battements par minute, qui lui aura valu un César. Le cinéma et Cannes : vous faites le lien ? Il distillera en continue des tubes house, de véritables killer tracks d’antan qui n’ont pas pris une ride, à l’image de “Push The Feeling On” de Nightcrawlers. Ceux qui venaient chercher de l’électronique ce soir ont été plus que servis !

Demain, on se retrouve pour une nouvelle nuit avec le groupe Head On Television. Nous n’avons pas fini de vous faire danser…