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1988 Live Club, le club à l’anglaise de Rennes

En 2013, Le club Pyms en plein coeur de Rennes et devenu 1988 Live Club, un club où l’on écoute, sur trois salles, du rock, du hip-hop, mais aussi du funk et de l’électro. Le directeur artistique des lieux, Sylvain Le Pennec, nous en dit plus.

Cela fait seulement 2 ans que 1988 Live Club – basé au “Pyms” et accessoirement l’un des plus vieux clubs de la ville (35 ans) – offre aux Rennais un large panel de musiques actuelles. Parce que oui, au “88” comme l’appellent ses fondateurs, on peut écouter autant du hip-hop, du trap, du rock, que du funk, de la house ou de la techno. Le tout dans trois salles de respectivement 300, 400 et 500 personnes de capacité. Résultat : chaque saison, ce sont près de 150 artistes qui se relaient lors de 70 événements.

Les prochains attendus ? En janvier et février, ont été bookés des artistes comme DJ Deep le 15 janvier, Paul Ritch le 30 janvier, ou encore Ben Vedren le 11 février et Lil Louis le 27 février…

Le directeur artistique du lieu, Sylvain Le Pennec, nous en dit plus :

La Villa Schweppes : Pourquoi ce nom de 1988, déjà ?

Sylvain Le Pennec : La légende voudrait qu’un certain Roy Haynes, batteur de son état et compagnon de route de Coltrane et Parker, soit venu jouer au club en 88. Il s’agit donc d’une sorte d’acte fondateur qui collait bien avec la programmation jazz des débuts du club en 2013…

Le lieu en quatre mots : accueil, mixité, découverte et passion !

Comment définiriez-vous la ligne artistique du lieu ? On y retrouve de l’électro, mais aussi de la pop, du rock, de la musique urbaine…

SLP : Nous envisageons le 88 dans la pure tradition des clubs anglo-saxons, underground et chaleureux, où les styles musicaux se mélangent au même titre que les publics… Le lieu en quatre mots : accueil, mixité, découverte et passion !

Avec le recul, quel restera la ou les meilleures soirées au 1988 Live Club ?

SLP : Définitivement, les 35 ans du Pyms, la boite de nuit historique du centre-ville que nous habitons et dans laquelle ont lieu tous les concerts et soirées ! Et puis aussi notre première nuit intégralement électro dans les 3 salles du club et avec des pointures comme Derrick May, Rolando ou Max Cooper. Plus de 1 000 personnes se sont déplacées pour ce moment de grâce. Du jamais vu à Rennes…

Derrick May au 1988 Live Club

Derrick May au 1988 Live Club

Et le pire “fail” vécu ?

SLP : De ne pas avoir anticipé la levée de bouclier et les tensions qu’on a subi quand on a décidé de programmer Juan Atkins le vendredi des Transmusicales en décembre 2015. On ne pensait pas que ça créerait une telle polémique en ville, dans la mesure où on programme de l’électro tous les vendredis de l’année. On espérait surtout servir la cause d’une plus grande diversité dans l’offre culturelle rennaise. Au final, super soirée mais on ne s’est pas fait que des amis…

Vous invitez des collectifs locaux ? Des noms de collectifs/artistes de Rennes ou des alentours à nous conseiller et à suivre de près ?

SLP : Oui, très régulièrement, nous mettons les lieux à la disposition des collectifs du coin. On jette un oeil sur leur programmation mais, en règle générale, ils ont une complète liberté. Ça leur permet surtout de jouer, de faire venir des artistes auxquels je ne penserais pas forcement et de dynamiser clairement l’offre électro rennaise. S’il ne fallait en citer qu’un, je dirais immédiatement le collectif Midweek pour leur créativité, leur culture, leur sens de la com’, du show, et aussi parce que ce sont les premiers à nous avoir fait confiance alors que 1988 Live Club n’était qu’à ses balbutiements ! Sinon, parmi les nouveaux venus, j’aime bien l’esprit et le son du collectif Chevreuil et l’ouverture musicale de Decilab…

Dans vos rêves les plus fous, à quoi ressemblerait votre soirée idéale ?

SLP : Sans hésiter, un concept global de soirée qui verrait des groupes de rock dans une première salle, du funk en live dans une deuxième et des DJ sets toute la nuit dans une troisième, avec notamment un gros set de Laurent Garnier en solo ! Le “88 Festival”, en fait !

À quel(s) DJ(s) confieriez-vous les clefs de votre club ?

SLP : Garnier, évidemment ! La carte blanche à Max Cooper pour le jour de l’an nous a aussi vraiment donné des idées et on pourrait imaginer la même avec Daniel Avery ou Kink…

Kink au 1988 Live Club

Kink au 1988 Live Club

C’est quoi “l’hymne musical” de votre club ?

SLP : “Be thankful for what you got” de William de Vaughn, parce qu’on est reconnaissant pour toutes les bonnes choses qui nous arrive ici et qu’on est littéralement tombés amoureux du groove et du climat de ce titre…
Et puis “O.G” de Troyboi, le premier track de Trap à avoir été joué au club et qui a animé notre envie de développer ce courant avec une soirée mensuelle “It’s a Trap”. En plus, Troy est vraiment un mec génial…

Dites-nous une chose que l’on ne sait pas sur votre club.

SLP : Le 3ème sous-sol regorge de salles et de corridors encore inexplorés, de recoins sombres et intrigants qui feront peut être un jour l’objet d’une réhabilitation…

Quoi de prévu côté programmation à venir ? Une ou plusieurs exclu(s) à nous livrer ?

SLP : Nos 88 Sessions vont encore s’amplifier avec notamment Ben Klock en mars et d’autres surprises à venir, dont probablement une nouvelle grosse soirée dans trois salles en mai. En espérant vous y croiser !

1988 Live Club
27 place du Colombier, 35000 Rennes
Le site internet du 1988 Live Club