Skip to content

14 vagues pour Ghost Surfer

Le second album de notre rédacteur en chef invité est un vrai road trip sonore : on le décortique sur Villa Schweppes !

1) Casino

Le second opus de Cascadeur est parfaitement introduit par ce morceau, qui commence par un décompte. Une pluie de petits bruits et de jouets pour enfants, “Casino” possède une très grande force, et nous permet d’entrer en grande pompe dans l’univers de l’artiste. La mélancolie est éthérée, et nous donne l’impression de souffles mélodieux. Un incipit parfait.

2) Visage pâle

Le titre donne la couleur de la chanson. “Visage Pâle” sent le Western et les grands espaces américains. On a l’impression d’entendre les esprits sages des Indiens, invoqués ici par la guitare et Cascadeur, qui serait ici en route pour conquérir le Far West. La chanson de cow-boy solitaire.

3) Ghost Surfer

Premier single de l’album, “Ghost Surfer” fonctionne parfaitement. Une chanson d’amour, profonde, et aux accents vintage. Une track solaire et confiante avec un refrain qui s’implante aisément dans la tête. On le fredonne encore en attendant que les beaux jours arrivent.

4) Kisses

Premier passage un peu triste, on imagine l’artiste seul, dans une pièce blanche, accompagné seulement de son piano à queue. La voix rassure l’auditeur et, confiante, sublime le morceau. Mention spéciale au rythme, qui s’impose comme le coeur qui bat.

5) Mohawk

Le piano tient une place prépondérante dans Ghost Surfer, et il court dans “Mohawk”. Le morceau rayonne d’une lumière spéciale, comme si le soleil s’immiscait entre le feuillage. Les voix collégiales installent un vrai climat de confort, une douceur, tout en ne renonçant pas à une certaine puissance.

6) The Odyssey

Notre morceau préféré de l’album. “The Odyssey” porte parfaitement son nom. Complètement épique, la tension est gardée par le piano, marche solennelle et intense. Un morceau grandiloquent superbement construit, très cinématographique. Un énorme coup de coeur.

7) The Crossing

Au milieu de l’album, “The Crossing” relance la machine précédemment enclenchée par “The Odyssey”. La basse est langoureuse, et le rythme se fait sautillant. “The Crossing” est comme une ritournelle, avec une voix qui donne du corps et laisse le morceau vibrer dans tout le corps.

8) Ladyday

“Ladyday” se fond très bien dans l’épaisse seconde partie de l’album de Cascadeur. On sent l’influence d’un Michel Polnareff sur ce morceau, surtout au niveau de la voix. Pas notre préféré, mais le morceau fait le travail, c’est une belle ballade.

 

9) Scarface

Rien à voir avec le film dont il porte le nom. “Scarface” est une ballade pop rock, où la guitare s’affiche beaucoup plus que sur les autres morceaux. A chanter les pieds dans le sable, pendant que le soleil disparait dans l’océan…

10) Standalone

Cascadeur prend ici une voix aigüe, presque aux bords du larmes. La chanson est secouée par de nombreux spasmes, des montées et des descentes, comme le fait l’esprit avant de s’endormir, secoué par les dernières vagues de conscience avant de profiter du sommeil.

11) White Space

White Space repose lui aussi beaucoup plus sur la guitare. La batterie se fait classieuse, tout comme la trompette, et rajoute encore une corde à la musique de Cascadeur. On saluera même ici la présence d’une guitare électrique, qui donne vraiment une vraie puissance au morceau.

12) Dark Passenger

Sur Dark Passenger, Cascadeur sature sa voix. Pourtant, ici, pas de paroles. Le morceau s’affiche comme très lyrique et provoque les mêmes sensations épidermiques, et fait monter les larmes aux yeux. “Dark Passenger” amorce une descente vers la conclusion.de l’opus…

13) Babylon, Babylon ???

Sans pause entre le douzième et le treizième morceau, “Babylon, Babylon ???” est le véritable morceau de clôture de Ghost Surfer. Un côté dissonant, dramatique qui donne une lente descente. Comme “Casino”, “Babylon, Babylon ???” finit par un décompte. Une conclusion épique pour un véritable voyage dans une autre galaxie.

14) Collector

C’est pourtant “Collector” qui finit l’album. Un morceau bonus pour nous, aux effluves de French Touch , un peu comme à la grande époque d’Air. Christophe, en guest, nous offre le point final à Ghost Surfer, ouvrant de nouvelles perspectives. Une touche sucrée pour terminer une dégustation parfaite.