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10 choses que vous ne savez pas sur… Gesaffelstein!

Mystérieux, sombre et outrageusement secret, on lève quelques mystères sur Gesaffelstein!

1 – Il ne danse jamais

Tous ceux qui ont l’habitude d’aller au Silencio nous l’ont dit : à chaque fois que Gesaffelstein est présent – relativement souvent – c’est plus sur les banquettes qu’au milieu du dancefloor. On nous a rapporté une soirée au Rex datant de quelques années durant laquelle il s’était installé seul à une table, avec une bouteille, pour profiter “à la papa” des performances de The Hacker et Miss Kittin. Il est aussi réputé pour fumer énormément.

2 – Il a joué avec Yan Wagner dans les Flying Turns

Jusqu’en 2012, un groupe de “rock à synthés” faisait valser le Baron, le Tigre et le Bus Palladium avec un style unique. Qui étaient-ils ? Une étonnante réunion entre Yan Wagner, Gesaffelstein et deux compères. La musique ? Un mélange entre baby rockeurs et new wave. On vous laisse découvrir le clip du groupe, dans lequel on se rend compte que Gesa était déjà fort… discret.

3 – Il doit son pseudonyme à Dopplereffekt

Tout le monde qualifie Mike Levy (le vrai nom de Gesaffelstein) de “Prince de la Techno” : il en revendique la culture, des groupes de musique industrielle les plus bruitistes à ses mentors comme The Hacker. Dans ce joli panthéon, les idoles absolues du garçon sont les membres de Dopplereffekt. Une fascination qui va aller jusqu’à influencer son pseudonyme : Gesaffelstein est une contraction entre “Gesamtkunstwerk”, un disque du groupe, et Albert Einstein.

4 – Il a été accusé de plagiat

Cette affiliation à Dopplereffekt va le mettre dans un bel embarras : son morceau “Nameless” ressemble beaucoup à une track du chilien Visonia. Avec 700 likes à l’époque sur la page Facebook de ce dernier, on aurait facilement pu dire que c’était du hasard. Mais au moment de la sortie d’Aleph, tous les fans du groupe de Detroit savaient qu’une collaboration était en cours avec le Sud-Américain. Tout ceci corrobore donc des accusations de plagiat. La collaboration, sublime, s’écoute d’ailleurs juste ci-dessous.

5 – Il a composé une bande son avec A$ap Rocky

Quand Hollywood chasse le cool, il met souvent le paquet sur la B.O. Pour le film Divergent, qui sort Mercredi 9 Avril, le jeune “prince de l’électro” parisien et le nouveau gros bonnet du hip hop US A$ap Rocky se sont offert une collaboration étonnante. Basslines puissantes, flows habités, il semble qu’il y ait le meilleur des deux univers dans ce titre fou. On vous laisse écouter “In Distress” ci-dessous. Attention, c’est lourd.

6 – Écouter Brahms le rend heureux et il est fan de Confetti’s

C’est lorsque le magazine Vogue lui demande de livrer ses morceaux préférés, il présente le troisième mouvement de la troisième symphonie de Brahms comme étant la track le rendant le plus heureux. Le garçon est étrange : il y plutôt quelque chose d’un peu mélancolique qui ce dégage de ces harmonies mineures. Dans la même interview, il explique que “The Sound of C” de Confetti’s est son grand plaisir coupable. Mais en ré-écoutant la chanson, on comprend d’où viennent directement ses basslines.

7 – Son premier disque se vend autour de 100€ l’unité !

Gesaffelstein semble plaire énormément aux collectionneurs : en allant faire un petit tour sur Discdog, on se rend compte qu’un exemplaire de son premier vinyle est un véritable objet rare. Ce maxi en format 12 pouces, pochette signée David Rimokh (boss du label Zone), sorti chez Goodlife et [PIAS] Recordings sort actuellement à 99,31 €. Un budget assez énorme pour un 3 titres, mais la passion des vinyl-addicts est sans bornes.

8 – Son amour de la musique lui vient de sa soeur

Le grand choc qui a déclenché la passion de Mike Levy pour la musique électronique vient d’une compilation que sa soeur avait laissé traîner sur le coin d’une armoire. Le morceau qui va le rendre fou ? “Flash”, de Green Velvet, un des groupes mythiques de la scène techno de Chicago. Aujourd’hui, ce morceau fait toujours le pont dans son esprit entre les synthétiseurs analogiques et la musique énervée comme l’EBM. Ce qui, finalement, pourrait servir de note d’intention à son album.

9 – Aleph est la première lettre de l’alphabet hebreu

Le nom de l’album de Gesaffelstein a toujours été un peu mystérieux pour les médias et son public. Si on y regarde de plus près, “Aleph” est la première lettre de l’alphabet hébreu, dont l’origine se trouve même dans l’ancestral alphabet phénicien. En physique, c’est aussi l’équivalent de l’alpha, donc une référence absolue au concept des origines. Parfait pour un premier long format.

10 – Le clip de “Pursuit” a inspiré une pub à Louis Vuitton

Le clip de “Pursuit” a été réalisé par le duo de vidéaste prodiges français Fleur et Manu. Le clip, martial, futuriste et mécanique, a bouleversé les foules et mis les réseaux sociaux en émoi. Une ambiance façon domination futuriste qui a inspiré Louis Vuitton et lui a permis, par là même, de synchroniser le morceau “Aleph” sur le spot en question. Ses tracks ont par ailleurs servi de bandes sons à des publicités Citroën ou Givenchy.