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“Ravi” : l’étrange objet filmique de Blind Digital Citizen

Si le titre était anxiogène, le clip est quant à lui clairement cintré.

Des enfants de Bashung accouchés dans le froid de la crise, voilà l’effet que nous avait fait Blind Digital Citizen lorsqu’ils sortaient leur premier. Depuis, les rejetons s’épanouissent dans le synthétique et le viscéral, fleurissant sous le soleil de la neue deutsche well (côté DAF). Le Ravi EP n’a en rien tordu le tronc de l’affaire, Blind Digital Citizen semble se nourrir de ce que la terre émane de plus terrible, terrifiant et vénéneux pour le recracher dans un EP qui avale de l’Eau de Cologne au goulot.

Le clip fait honneur à son titre, lui donne presque une nouvelle lecture enfilant les images de gens dansant torses nus, de poissons ou de voiture lacérant la nuit. C’est beau comme une toile de maitre écorchée. Ravi(s) : oui.