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-M- et Keziah Jones, la rencontre live la plus cool de la Villa Schweppes

À quelques jours de la fermeture de ses portes, la Villa Schweppes a peut-être connu sa nuit la plus folle…

La réputation des soirées Villa Schweppes s’étant notamment faite sur les moments complètement inattendus qui y ont lieu, cette édition 2016 ne pouvait définitivement pas déroger à la règle…

Il est 23h, l’OVNI musical Jacques s’installe sur la terrasse déjà noire de monde. Comme à son habitude, le Strasbourgeois s’empare des accessoires trouvés à proximité pour servir de matière première à la création musicale. Du plus évident au plus loufoque, tout est bon pour créer les boucles sonores improvisées de son concert, quitte à solliciter les invités en leur faisant vider leurs poches, à la recherche de nouveaux “objets-instruments”. Une heure (et quelques acrobaties, perché sur un tabouret) plus tard, Jacques achève son live dans une Villa Schweppes qui s’est considérablement remplie.

Un intermède funk plus tard, c’est Keziah Jones – annoncé peu de temps avant – qui prend place à l’intérieur du club. Seul sur scène, guitare en main, le musicien enchaîne 5 de ses titres les plus emblématiques devant une foule compacte qui ne demande qu’à chanter “Rythm is love”. Mais chaque chose en son temps, Keziah termine sous les applaudissements et libère la petite scène peu avant 1h.

Jacques en live à la Villa Schweppes !

Jacques en live à la Villa Schweppes !

Jacques sur la terrasse de la Villa Schweppes

Jacques sur la terrasse de la Villa Schweppes

Keziah Jones en solo

Keziah Jones en solo

Keziah Jones ouvre le club

Keziah Jones ouvre le club

Keziah Jones sur la scène de la Villa Schweppes

Keziah Jones sur la scène de la Villa Schweppes

Les

Les “instruments” de Jacques

Un live de Jacques

Un live de Jacques “aérien”

Les surprises live continuent : -M- débarque guitare à la main et demande le silence. Pas de paillettes cannoises pour lui mais un moment d’échange avec le public, c’est sa condition ! Il enchaîne quelques titres en solo avec sa guitare, avant d’être rejoint par son groupe pour interpréter “La Seine” et toute une série de tubes. Matthieu Chedid prouve une fois de plus sa virtuosité et toute l’étendue de son talent.

-M- en solo à la Villa Schweppes

-M- en solo à la Villa Schweppes

-M-, seul en scène

-M-, seul en scène

C’est tout l’esprit des fêtes cannoises qui prend vie dans cette soirée… Chedid se lance dans un impressionnant solo de guitare pour une version complètement dingue de “Je dis -M-“, qui dépasse les 10 minutes.

Il est presque 2h du matin, -M- termine son live, pour finalement reprendre place et appeler Keziah Jones – encore présent dans le club – à le rejoindre sur scène ! Ils entament une série de reprises pour rendre hommage à Bowie notamment. Après un “Let’s Dance” “pas beaucoup répété” mais complètement convaincant, c’est au tour de Jacques de les rejoindre pour former un super groupe éphémère.

-M- et Keziah Jones au chant et à la guitare, Jacques à la basse, ils se lancent enfin dans une version improvisée du classique “Rythm is love”. Au bout des 5 premières minutes (pour une version qui en durera 15), la chanteuse Nneka débarque à leurs côtés pour enrichir la formation ! La Villa Schweppes est en feu.

Unexpected live ! Jacques, -M-, Keziah Jones et Nneka ensemble sur scène !

Unexpected live ! Jacques, -M-, Keziah Jones et Nneka ensemble sur scène !

Le grand final approche : les premières notes de “Machistador”, reconnaissables entre mille, finissent de secouer les invités.

Il est 2h30, le groupe éphémère n’est plus. La Villa Schweppes ferme ses portes avant que le soleil se lève et livre, demain encore, son lot de surprises.