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[Exclu] Découvrez “Position Normal”, l’album de Steeple Remove !

Voici en avant-première la première sortie Gonzaï Records, bouillonnante de synthétiseurs, musclée comme un bon album rock.

Puisque vous avez lu dans nos colonnes les promesses ambitieuses du double label lancé par le magazine Gonzaï, vous nourissez forcément une certaine impatience à l’idée d’écouter la première sortie de leur collection “Not For Sale”. Et bien, ni une ni deux, voici en avant première l’album Position Normal de Steeple Remove à paraître lundi 17 novembre en digital et, bientôt, en vinyle (précommandes par ici).

Quelques avertissements d’usage avant écoute : Steeple Remove est l’un des groupes qui a fait les grandes heures de Third Side Records – Entreprise avant la crise – dans les années 2000 et sont rentrés dans le culte à travers deux disques pour le mythique label de Rouen Sordide Sentimental (Joy Division, Psychic TV etc…). Après 6 ans d’absence, vous imaginez bien que ce retour (en force) à le goût des grands évènements.

Ce disque est très bon, très dense, pourvu de synthétiseurs hypnotiques, de guitares flottantes à effets et de batteries grandiloquentes. Ajoutez à ça un chanteur qu’on verrait bien se dandiner en complet cuir moulant, et vous obtiendrez un disque hors du temps et des niches, aussi démodé que génial et contemporain. On y entend des relents de rock américain viril, les échos de Klaus Schulze par instant, une délicieuse tolérance pop et un psychédélisme aigue. Position Normal est vraiment un cas à part, avec un air étrange d’album total.

D’ailleurs, vous avez sans aucun doute déjà entendu quelques morceaux de ce disque dans la bande son de la plus belle serie (française, pour les pessimistes) de la decennie, Les Revenants.

Coïncidence heureuse, Etienne Jaumet est notre rédacteur en chef invité ce week end. Leurs disques sont finalement assez proches dans leur force de caractère, leur refus des concessions et leur aspect ovniesque. Les deux sont aussi spéciaux qu’ils sont compréhensibles de tous. Seule condition : se laisser le temps de fermer les yeux quelques instants pour sombrer dans ce dans quoi les baffles, réglées à haut volume, cherchent à nous plonger allègrement.