“Bonsoir Paris”, la carte des bonnes adresses version nuit

Imaginez une carte de Paris dans laquelle Le Louvre et La Tour Eiffel seraient remplacés par Le Beef Club et l’Embuscade. Voilà ce que nous propose Marin Montagut, l’auteur de l’oeuvre/ guide “Bonsoir Paris”.

Marin Montagut est scénographe, décorateur, créateur et réalisateur, mais aussi désormais auteur. Auteur de Bonjour Paris, Bonjour New-York et Bonjour Londres, trois guides dans lesquels il récense les bonnes adresse de boutiques, bars et restaurants de chaque ville. Après un certain succès auprès du public, ce dernier a imaginé, à la rentrée, une nouvelle version intitulée Bonsoir Paris, un Bonjour Paris en mode nocturne.

Ledit guide est une carte sur laquelle on trouve, par quartier, un certain nombre de bons spots de nuit tels qu’un bar à vin en plein coeur d’une librairie (La Belle Hortense), le bar à cocktails caché derrière les cuisines d’un restaurant (La Candelaria), ou encore un club confidentiel (Le Club du Cercle) et le bistrot où déguster le meilleur pot-au-feu de Paris au petit matin (La Poule au Pot).

Pourquoi on aime ?

La carte, à peine plus grande qu’un passeport, est dépliable, étanche et franchement pratique et les 110 illustrations et dessins qui les accompagnent sont vraiment jolis.
Les adresses sélectionnées sont des valeurs sûres (La Conserverie, Le Comptoir Général, Le Badaboum, L’Experimental Cocktail Club, L’Hôtel Particulier Montmartre…). Mais pas que. Effectivement, on avoue aussi aussi avoir pu découvrir des lieux dont on ignorait l’existence comme Le Petit monde de Violette, une fleuriste ouverte jusqu’à 2h du matin et qui… récite des poèmes !
Enfin, on apprécie aussi que le Quartier Latin n’ait pas été oublié. C’est si facile aujourd’hui de dire que la Rive Gauche n’a aucun intérêt et pourtant : on y trouve même, selon l’auteur, un super kebab (Le Casse-Croûte Grec).

Les petites déceptions

Seulement voilà : quand on parcourt l’oeuvre, on se rend compte que certains lieux n’existent tout simplement plus (ou ont changé de direction). C’est le cas pour feus EKŌ, Monseigneur et Starnight Palace. Mais bon, il s’agit de trois clubs et on sait bien que les fermetures de clubs vont bon train, donc on pardonne ces erreurs à l’auteur…
Autre déception : on aurait aimé plus de conseils et anecdotes amusantes comme promis. Certes, on apprend que Marin Montagut a croisé Scarlett Johansson en avril dernier au Starnight et apprécie la barmaid de PasDeLoup, mais pas vraiment plus d’histoires insolites autour des lieux choisis. Dommage…

Verdict ?

Finalement, ce guide est plus fait pour des touristes (d’autant plus qu’il existe en anglais) à la recherche de vraies bonnes adresses, qu’aux Parisiens un peu au fait de ce qui se fait la nuit (ou du moins ceux qui nous lisent !). Un conseil quand même à ces “routards de la nuit” : vérifiez bien avant de vous rendre quelque part que le lieu en question est toujours ouvert !