Yan Wagner est franco-américain. Il vit à Paris. En 2010, il sort un single, Recession Song, qui le révèle au public et aux critiques. Sa musique entêtante allie pop et électronique avec succès. Alliant des sonorités hypnotiques et une voix grave de crooner mélancolique, c’est un chanteur de pop électronique.
Un temps, Yan Wagner a songé à devenir pianiste dans les bars. Puis il est devenu l’un des piliers des dancefloors et s’est imposé en tant que DJ à Paris. Il a fait la première partie d’artistes prestigieux, parmi lesquels on peut citer Air, Goldfrapp, Love Affair, etc. A à peine trente ans, le premier album de ce jeune homme au nom prédestiné est traversé par le spleen des années 80’s. Sorti en octobre 2012, l’album s’intitule Forty Eight Hours, c’est son projet le plus abouti.
Produit par Arnaud Rebotini qui l’épaule et l’aide dans sa recherche sonore, Yan Wagner oscille entre pop mélodique et électro contemporaine. La musique, composée dans la solitude, est hypnotique et organique et elle prend toute son ampleur sur scène. On est entraîné avec lui dans une danse envoûtante, au ralenti. Et malgré la façade de froide de l’électro, c’est une musique très humaine et qui touche. Yan Wagner est en train de se faire un nom. Avec maestro, il offre une vision assumée et riche de l’électro.
