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Vidal Benjamin, le disco king du label Versatile

Vidal Benjamin (et non Benjamin Vidal) est un “disque jockey connu surtout pour passer des disques de disco française”, selon lui. Il en passait justement à la fête Versatile On Ice ! de vendredi 3 janvier.

La Villa Schweppes : Pouvez-vous nous résumer en quelques mots votre année ? Des moments forts?

La mise en place de Disco Sympathie, une compilation de disco française qui sortira chez Versatile. Il s’agit d’échos d’artistes ayant répondu favorablement à nos demandes et heureux de voir ravivée une époque qu’ils croyaient révolue.
Sinon cette année fut aussi, en dehors de la musique, une année riche en récompenses…

Où vous trouve-t-on à 21 heures ?

Généralement dans les Bus n°74 ou 85. Ou bien à manger des hamburgers. Récemment j’ai bien aimé ceux de Paris New York rue du faubourg Saint-Denis.

Et à 6 heures du matin ?

Jamais en club, sauf lorsque je joue. J’ai une tendresse particulière pour les soirées “Mac à Dames Cow Boys”, organisées par Hell’s Kitchen au Nano Club où nous jouons avec mes complices Christophe Martinon et Sundae (et parfois notre ami suédois Nils Schéle). C’est un écrin particulièrement réceptif au disco et en plus ça se passe pendant les fashion weeks.

Votre dernière nuit blanche ?

Samedi dernier après avoir joué à Rennes. On s’est retrouvés avec mon hôte, Olivier B. et ses amis autour d’un débat consacré à la musicalité du break core.

Pour séduire, plutôt cocktail ou plutôt danse ?

Plutôt les deux, car comme je bois peu, les cocktails ont des effets détonnants sur moi. Je me rappelle un soir au Djoon, une fille me complimentait en anglais sur mes pas de danse et, lorsque je lui ai demandé ce qu’elle faisait de beau à Paris, elle m’a répondu qu’elle faisait partie de la troupe d’Alvin Ailey. Il faudra un jour que je retrouve la recette du cocktail que j’avais bu ce soir là…

La pire phrase d’accroche pour séduire/technique de drague que vous ayez vue (ou vous-même pratiquée) ?

J’ai eu pour bible durant les années 80 le “Parfait manuel du petit frimeur” de Jean-Claude Paulin du Besset. Tout y est.

À quelle soirée auriez-vous adoré être invité ?

À l’avant-première des “Branchés à Saint Tropez” de Max Pécas en 1983.

C’est quoi votre QG ?

Les Puces de Clignancourt.

Plutôt Rive Gauche ou Rive Droite ?

Plutôt Île Saint-Louis.

Votre Top 3 des lieux où faire la fête à Paris ? Et pourquoi ?

Je pense que cela dépend plus d’une alchimie entre le DJ et le public que d’un lieu. Sinon, je sais généralement que je passerai du bon temps au Fantôme, décoré par Laurent Fétis. C’est très New Yorkais. J’ai aussi passé de superbes soirées au Nüba et au Baron. Je trouve que les lieux de La Clique sont bien tenus. J’attends aussi avec fébrilité l’ouverture du Pompon Pigalle.

Votre meilleur souvenir de fête ? Une anecdote ! Un cocktail sublime, un barman super drôle, un décor fou ?

Le Ku à Ibiza en 1988. J’avais 15 ans. Sublime. La fête Prada au Partie Communiste Français fut, elle aussi, assez glorieuse.

Votre meilleur acolyte pour sortir ?

Mes collègues DJ. Je sors rarement si je ne joue pas ou s’il n’y a pas une soirée d’exception.

À quel(s) DJ(s) confieriez-vous vos nuits ?

Il y en a tant mais malheureusement ce ne sont pas ceux que l’on entend le plus. Par exemple, l’année dernière on a fait venir de Dusseldorf au Nano Charles Bals, l’un des collectionneurs de vieux disques de disco les plus radicaux au monde. Il nous a tous bluffés alors qu’il ne se considère pas comme un DJ !

La chanson qui vous ferait vous lever de la banquette pour danser ?

“Tu Mets un Lion” par Le petit Lion de la Télévision.

Le morceau qui tourne en boucle dans vos oreilles en ce moment ?

“80’s 80’s ?” de Malibu. Wow !

Quels sont vos projets pour la fin de l’année ?

Ne pas tourner vieux schnock.

La Nuit…

“La nuit sera calme”, c’est le titre d’un de mes livres préférés de Romain Gary.