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The Tattoorialist : “On a réussi à mettre des filles tatouées dans ELLE”

On ne pouvait pas vivre la nuit du Tattoorialist sans prendre le temps de discuter avec Nicolas, l’initiateur du projet. Une des belles rencontres de cette nuit, magique de franchise et de bonne franquette.

Villa Schweppes : Où te trouve-t-on à 21h ?

Nicolas : Ouuuuh. Les trois quarts du temps, chez moi. Si je sortais, je serais sûrement à La Penderie, rue Etienne Marcel. Un repère de bobo-hipsters, mais les tabassent.

Et à 6h ?

Nicolas : Avant, à l’hopital, aujourd’hui, chez moi. Je sors peu la nuit par manque de temps : on a trois activités professionnelles, dont moi une à l’hôpital, donc avec The Tattoorialist, le label Tatoo RP, le blog mode et les shootings, autant te dire que les heures de sommeil sont serrées.

Ta dernière nuit blanche ?

Nicolas : Il y a six ans, quand j’ai rencontré Mylene (membre du projet). On était que deux, chez moi, pour le nouvel an. Pendant 24 heures, on a juste parlé.

Pour séduire, plutôt cocktail ou plutôt danse ?

Nicolas : Cocktail !

La pire phrase d’accroche pour séduire/technique de drague que tu aies vue (ou toi même pratiquée) ?

Nicolas : “Je te trouve mignonne”. C’est tellement nul. Forcément qu’il la trouve mignnone, il ne va pas arriver et balancer “Salut, je te trouve moche”.

À quelle soirée aurais-tu adoré être invité ?

Nicolas : A la Villa Schweppes! Ou au retour de FFF au Bus!

C’est quoi ton QG ?

Nicolas : Entre La Penderie et le Royal Turenne. C’est une brasserie qui ne paie pas de mine à côté de la Place des Vosges. Les serveurs sont adorables, ce sont de vrais titis parisiens et ils font une bouffe qui démonte, et pas cher en plus.

Rive gauche ou rive droite ?

Nicolas : Mon intellect dirait St Germain, ce qui coule dans mes veines dirait Oberkampf.

Ton Top 3 des lieux où faire la fête à Paris ?

Nicolas : Le Bus Palladium ! C’est hyper dur comme question pour un mec qui ne fait que bosser. Cette interview me fait déprimer, je suis chiant à mourir ! Je fais souvent la teuf chez moi, ou je vais aux Secret Sessions au Divan du Monde.

Ton meilleur souvenir de fête ?

Nicolas : à la Villette pour Noel il y a deux trois ans. Violent, du lourd, un des plus beaux lives que j’ai vu.

Ton meilleur acolyte pour sortir ?

Nicolas : Thibaut, qui me fait découvrir de merveilleux whiskys, ou Laurent, pour du vin incroyable. C’est deux de mes meilleurs potes, quoi !

À quel DJ confierais-tu tes nuits ?

Nicolas : Boys Noize

La seule chanson qui te ferait te lever de la banquette pour danser ?

Nicolas : Queen – Bohemian Rapsody. Ça me rend dingue.

Le morceau qui tourne en boucle dans tes oreilles en ce moment ?

Nicolas : Le tout dernier album de Queen Of The Stone Age

La Nuit…

Nicolas : … m’appartiendra un jour.

Selon toi, le tatouage se sépare-t-il de son aspect “rock” ou “motard” ?

Nicolas : Je le souhaite. Je viens du monde de la médecine. J’ai une activité de rédacteur mode et plus. Donc le monde du tatouage, initialement, je ne le connaissais pas. J’en avais aussi ce cliché-là. Mais ce qu’on a fait ce soir, c’est ça : des gens qui viendront encrer des écussons sur des T-Shirts, un mec qui fait ses propres planches de skates, du tatouage éphémère. Il faut ouvrir le tatouage. Non pas que ce soit une communauté fermée ou quoi que ce soit. L’objectif est surtout de montrer aux gens que le tatouage est une forme d’art à part entière, et transgenre, transversale. Quand on a réussi à mettre des filles tatouées dans ELLE, j’avais presque envie d’arrêter le projet, on avait réussi à briser les codes et montrer des tatoués dans les magazines de mode sans que ce soit une pub The Kooples.