Skip to content

Techno parade : principes fondamentaux

Avant l’équinoxe de septembre et avant de ranger tous tes apparats estivaux, toi le clubber, tu sais qu’il y a encore une dernière occasion de te trémousser comme un petit fou en suant à grosse gouttes dans la chaleur de l’été. Un “marronnier” qui trouve sa place entre la rentrée des classes et la fête de l’Huma. La T

Avant l’équinoxe de septembre et avant de ranger tous tes apparats estivaux, toi le clubber, tu sais qu’il y a encore une dernière occasion de te trémousser comme un petit fou en suant à grosse gouttes dans la chaleur de l’été.


Un “marronnier” qui trouve sa place entre la rentrée des classes et la fête de l’Huma. La Techno Parade. Même si tes parents te le répètent depuis toujours : il ne s’agit là que d’une musique simpliste vénérée par des dégénérés ayant consommé moultes substances plus ou moins légales. Peu importe, toi tu sais qu’en réalité, ce sont eux qui sont complètement largués. Qu’en plus, c’est vraiment trop naze de ne pas savoir apprécier un bon gros beat et des BPM parfaitement cadencés. Que ce qui compte vraiment, c’est que la drum and bass soit en train de supplanter le ragga jungle dans les clubs … La base quoi, toi même tu sais.

Alors après le dance floor à ciel ouvert et la grande parade de rue, tu rejoins la transhumance technoïde ayant trouvé cette année un point de chute idéal sous la Grande Halle de la Villette pour la soirée Renew estampillée “OFFICIAL”. Et bien tu as raison : le lieu est dingue, nos fameux djeun’s survoltés et la musique ferait faire des bonds aux plus raccourcis des culs de jatte.

Au programme cette année : du dubstep (mais si tu sais, une mutation de la speed garage et du 2-step). Le courant électro en pleine explosion mis à l’honneur par les organisateurs, soucieux de renouveau et de ne pas passer à côté des tendances qui font frétiller la jeunesse mondiale de Londres à Tokyo, en passant par Paris et Berlin. Pour vous donner une idée et comme le dit un aficionados : “Le dubstep, c’est comme un char, ça avance doucement mais ça écrase tout sur son passage“.

Quelques classiques aussi du Djing français avec au coeur du line-up DJ GERO et DJ PONE (BIRDY NAM NAM). Mais ensuite place donc à la déferlante dubstep avec les petits Canadiens des ZEDS DEAD, les Français DIRTYPHONICS, MT EDEN (mention spéciale), ou encore AK-47. L’effet d’excitation sur la foule est immédiat. A l’issue du show, on confirme le dubstep agit comme un défouloir, te noie dans la basse, il faut s’en sortir tel un combat, une lutte contre le son. Mais, une fois convertis, on n’en sort plus et on en redemande !

Une chronique de Monsieur B.