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Tahiti Boy : “Si j’étais Mark Ronson…”

Nico Prat a rencontré Tahiti Boy and The Palmtree Family sur la terrasse de la Villa Schweppes à Cannes. L’occasion de leur poser une question atypique mais pas autant que leur réponse…

Mark Ronson était l’une des têtes d’affiche de la Villa Schweppes à Cannes. Tahiti Boy a lui illuminé la terrasse (qui n’en avait pas besoin, il faisait beau à Cannes) avec sa pop mélodique de première qualité. Dans un monde parfait, Tahiti Boy et sa Palmtree Family seraient les rois du monde et chacun de leur single le tube de notre été. Jouons alors le jeu jusqu’au bout. Imaginons.

Tahiti Boy: “Si j’étais Mark Ronson pour une journée, à Cannes ? Je serais donc une rock star, avec de l’argent. Beaucoup d’argent même. Je sais ce que je ferais: je louerais chaque taxi, chaque hélicoptère, chaque scooter, chaque Uber de la ville. Pour faire chier. Je ne m’en servirais même pas, je dirais juste aux chauffeurs de rester au garage et de laisser le compteur tourner, pour paralyser Cannes. Ce serait marrant. Je pense que je couperais Internet aussi… Ha oui mais ça fait un peu dictature chinoise ça, c’est moyen”.

J’ai un humour un peu crétin, un peu Jackass. Tahiti Boy

“Plus sérieusement, j’ai des plaisirs simples donc même si j’étais Mark Ronson pour une journée, j’irais dans un petit hôtel, simple, avec une piscine, quand même, et des oeufs brouillés au petit déjeuner, que j’accompagnerais d’un verre de brouilly ou de champagne. Tout simplement. Ensuite, j’irais voir des stars, pour leur saper le moral: “Alors ça va ? On s’emmerde un peu non ?“. Puis, une fois le festival terminé, je resterais une semaine de plus pour me promener dans la ville désormais vide. Je me promènerais incognito… Ce que je fais tous les jours quand j’y pense “.

“Moi j’ai un humour un peu crétin, un peu Jackass. Je suis le genre de mec qui te torture en posant son doigt sur ta jambe pendant des heures. Je faisais ça à mon frère, ça le rendait dingue. J’ai des vannes, comme le chantent les Beatles, que ” Money can’t buy “.”

Propos recueillis par Nico Prat à Cannes, le 20 mai 2015.