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SoKo : Hello Blondie

SoKo est une artiste française américanisée qui respire la liberté, la torture, la passion et surtout, le talent. Son nouvel album parle de ses rêves mais surtout de sa réalité.

Artiste à part sur la scène musicale française, SoKo – Stéphanie Sokolinski de son nom civil – est un véritable personnage. La rencontrer, c’est se confronter à une chanteuse certes mais surtout à une artiste qui utilise les moyens de son époque pour s’exprimer, des réseaux sociaux aux claviers, pianos et autres objets qui l’entourent.

My Dreams Dictate My Reality

Son nouvel album s’appelle My Dreams Dictate My Reality et il est difficile d’être étonné par le titre. Rêveuse peut-être, SoKo s’imagine parfois comme un chat – qu’elle affectionne tout particulièrement, ou comme un être hyperactif de créations, de sensations. Sur cet album, la jeune artiste âgée de 28 ans joue de sa maturité, de ses expériences passées et de ses influences américaines. Elle a la chance pour cet album d’avoir comme producteur Ross Robinson (The Cure, Korn, Slipknot…) et d’avoir pu dormir chez lui face à la mer à Los Angeles, le temps de composer, de se pencher sur ce nouvel opus.


SOKO — Who Wears The Pants par SOKO

En création permanente

Marquée par la folk d’où naîtra un album en 2012 I Thought I was an Alien, SoKo tourne radicalement du côté du rock punk avec My Dreams Dictate My Reality. Les cheveux blonds colorés, le sourire toujours aux lèvres, elle plaît autant qu’elle agace. Solaire, SoKo joue parfois de son côté enfantin attachant, se sentant plus grande à son adolescence qu’aujourd’hui. Sa force, c’est d’arriver à être autant performante à l’écran, dans des films pointus comme Bye Bye Blondie de Virginie Despentes qu’Augustine d’Alice Winocour. Un talent capable de se mettre dans la peau de personnages parfois à la limite de la psychiatrie, sensibles et engagés.

SoKo au pays des merveilles

Son idole Alice au pays des Merveilles lui laisse un peu de rêve, beaucoup de folie, quelques douceurs et un questionnement permanent sur la vie entre ses mains. Sa seule drogue, c’est le travail. Et pour ce nouvel album, SoKo est une véritable autodidacte qui écrit, compose et enregistre. Ses coups de pub se font sans réaliser les conséquences, comme celui récent où elle vendait un faux mariage, un Skype ou une visite à Disneyland à ses internautes-fans-addicts. Son côté mode, rock’n’roll, ce n’est pas sa faute à elle de n’être pas Lolita mais plutôt cuir, blonde platine et nombreuses bagues aux doigts, c’est son style, sa manière encore une fois de s’exprimer et d’être ce qu’elle aime être.

La nouvelle égérie punk française ?

C’est quelque chose qui revient souvent, est-ce que SoKo est la Blondie de 2015 ? Très inspirée par The Cure et nous faisant penser aux Sex Pistols ou encore à Patti Smith dans la voix, SoKo a ce quelque chose rétro et moderne en elle, comme si sa vie était une véritable source d’inspiration permanente, retranchée dans une bulle d’enfance faite de Bisounours, d’amour mais aussi de chutes, de tortures et de tristesse. Une chose est sûre, son Ocean of Tears vaut l’écoute et même, la réécoute.

Site officiel de Soko