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Soirée Eden au Queen : Back to the 90’s !

Quand le cinéma célèbre la French Touch, ça donne une grosse fête au Queen en compagnie de Sven Love, Kerri Chandler et une bonne partie de la scène électronique pour les accueillir. Retour en photos sur la soirée “Eden” du mardi 18 novembre.

Le Queen est un monument de la scène électronique. Depuis 1992 (date de son ouverture) on a pu y croiser toute la scène électronique du monde, de David Guetta (qui a été directeur du lieu entre 93 et 95) aux Chemical Brothers, en passant par Carl Cox ou encore les Daft Punk. Normal donc que ce soit dans ce club de légende qu’ait été organisée , ce mardi 18 novembre au soir.

Il n’est pas encore minuit quand on débarque au numéro 102 de l’avenue des Champs-Élysées. Devant la porte, c’est NOIR DE MONDE. “L’iPhone 7 vient de sortir ?”, plaisante un garçon dans la file d’attente qui s’étend sur 200 mètres (on exagère à peine). Pour rentrer ce soir-là, il fallait être doté d’un bracelet noir… ou être patient. Mais l’attente valait le détour ! À l’intérieur, la salle a été entièrement redécorée avec des affiches du film de Mia Hansen-Løve (des scènes du film sont d’ailleurs aussi projetées sur le mur face aux escaliers de l’entrée) et des centaines de ballons blancs. Un coup d’oeil rapide vers la salle du sous-sol nous confirme ce à quoi on s’attendait : Ça grouille de monde. On se faufile donc dans la foule dans laquelle on aperçoit Laurent Garnier, Pedro Winter, mais aussi Nina Kraviz.

Les murs vibrent et suintent

On est un mardi soir, les trois quart au moins de l’assemblée travaille le lendemain matin et, pourtant, ils sont bien là, à danser devant Sven Love alors en charge des platines. On pourrait penser que c’est ce dernier la star de la soirée (il est le héros du film de sa soeur) mais ne serait-ce pas aussi (plutôt ?) Kerri Chandler qui le remplace à 2h devant une foule hystérique ? Il faut dire que c’est difficile de résister à l’appel du dancefloor quand celui-ci nous passe “String of Life” de Soul Central (ou même le remix de Din Daa Daa). Résultat : les podiums sont immédiatement pris d’assaut et le filet dressé au dessus de l’espace VIP exerce de dangereux (là on exagère) allers-retours du plafond vers notre tête, entraînant un amusant va-et-vient des ballons.

“Tout va bien ?”, nous glisse Frédéric Agostini, un large sourire aux lèvres. Toujours sympa et souriant, même en plus rush, le directeur Artistique du Wanderlust ! Il faut dire que cet “ancien combattant de la house music” comme il aime à se décrire en a vu des fêtes depuis la fin des années 90 ! Ce sont d’ailleurs finalement plus à ces années-là qu’au film qu’on rend hommage ce soir. Pari réussi pour l’équipe d’Eden : entre l’odeur fumée qui sort des fumigènes, les synthés qui résonnent en fond sonore et le filet du carré vip, on s’y croirait presque et c’est avec une furieuse envie de réécouter du Motorbass (et un ballon) qu’on quittera le Queen au petit matin…

Le Plus de la soirée : (Re)danser sur Soul Central au milieu de ballons et de fumée et à côté de Nina Kraviz (en forme), c’est plutôt sympa…

Le moins : Les verres n’étaient pas aussi chers dans le temps… 15 euros le Gin Tonic, ça calme vite notre soif.

L’anecdote de la soirée : Aurelien Delaeter, le patron du Badaboum : “À l’époque, quand les Chemical Brothers sont venus ici, ils s’appelaient les Dust Brothers.”

La phrase de la soirée : Une bande de potes dans le carré VIP en regardant vers le haut : “Ah ce filet, qu’est ce qu’on a pu rigoler avec !”